Un enfant de cinq ans exclu de la cantine car turbulent
Un enfant de 5 ans a été exclu de la cantine de la commune de Vibraye dans la Sarthe après avoir épuisé tous les points du permis de comportement instauré par la mairie. Les parents ne savaient rien de l'exclusion de leur fils.
« Je préfère manger à la cantine. » Espérons pour le jeune Joshua, 5 ans, que ce dernier n’est pas l’illustration parfaite de la chanson de Pierre Perret. Le jeune garçon a en effet été exclu de la cantine de la commune de Vibraye (Sarthe) où il était inscrit. L’enfant aurait commis trop d’incivilités pour pouvoir continuer à bénéficier des services de la cantine.
L’enfant de 5 ans privé de cantine
Selon le maire de la commune, Jean-Marc Blot, le renvoi de Joshua est justifié. Interrogé sur RTL, l’élu affirme que l’enfant aurait été exclu pour son comportement ingérable et après avoir commis de nombreuses incivilités.
Dans plusieurs écoles de la ville, la mairie a en effet instauré un permis à points pour les activités périscolaires et la cantine. Les enfants disposent de 12 points sur leur permis qu’ils peuvent perdre en cas de manquement aux règles. La vulgarité, la violence, les dégradations, le gaspillage et l’insolence font partie des comportements qui font perdre des points. Le souci dans cette affaire, c’est que les parents du jeune Joshua n’auraient pas été prévenus de son exclusion de la cantine.
Les parents ne savaient pas que leur fils avait été exclu
Dans le journal Le Maine Libre, le père et la mère de l’enfant de 5 ans affirment que personne ne les a prévenus de l’exclusion de leur fils de 5 ans et c’est la raison pour laquelle ils ne seraient pas venus récupérer leur fils. La mairie conteste cette version des faits et Jean-Marc Blot affirme que l’enfant a été réintégré pour le repas car les parents ne se sont pas manifestés. Le maire insiste sur le fait que ces derniers étaient au courant de la situation « J’ai proposé une réunion de conciliation aux parents, mais ils ne se sont pas présentés. J’ai donc donné raison à mes agents. » précise-t-il dans Le Maine Libre.
Quoi qu’il en soit, les parents de l’enfant ont décidé de demander l’annulation de cette décision auprès du tribunal administratif de Nantes.