Un éminent chirurgien alerte sur les dangers mortels du sommeil après 1h du matin

Un éminent chirurgien tire la sonnette d’alarme sur les conséquences nocives d’un coucher tardif, notamment à 1 heure du matin, soulignant l’impact négatif de ce rythme sur la santé globale et le fonctionnement de l’organisme.

Un sommeil tardif, un risque sous-estimé

Dans une société où les rythmes effrénés et les sollicitations numériques multiplient les nuits écourtées, l’alerte lancée par le chirurgien indien Dr Dinesh Singh Thakur s’impose. Selon ce spécialiste reconnu de la chirurgie laparoscopique et robotique, repousser l’heure du coucher au-delà de minuit n’est pas anodin : cette habitude courante mettrait en péril les processus de récupération essentiels du corps. Désintoxication cellulaire, réparation tissulaire ou encore régulation hormonale se voient perturbées, entraînant un risque accru de déséquilibres métaboliques, de troubles de l’humeur ou d’augmentation du poids.

Pourquoi le moment où l’on dort compte tant ?

À écouter le Dr Thakur, chaque heure compte entre 21 heures et 3 heures du matin. Il insiste : « Retarder le coucher fait rater des fenêtres cruciales pour la récupération physiologique ». C’est durant cette plage que le corps enclenche ses mécanismes prioritaires :

• Détoxification et réparation cellulaire dès 21-22 h.
• Pics de mélatonine et début du sommeil profond autour de 23 h.
• Sécrétion d’hormones brûleuses de graisse comme l’HGH à minuit.
• Ralentissement du nettoyage hépatique chez ceux encore éveillés après 1 h.

Passer à côté de ces phases expose à un dérèglement des fonctions comme l’équilibre hormonal, la gestion pondérale ou la régulation glycémique. En filigrane, c’est toute la santé globale qui vacille.

Les conséquences d’une nuit écourtée

Loin d’être anodines, les nuits blanches — parfois motivées par le travail, le divertissement ou des impératifs personnels — altèrent rapidement le système immunitaire. D’ailleurs, une étude menée par l’American Association of Immunologists démontre qu’un seul jour sans sommeil suffit à accroître inflammation et vulnérabilité face aux infections. De son côté, des chercheurs d’Uppsala University, en Suède, ont établi un lien direct entre privation légère de sommeil sur quelques jours et activation de processus moléculaires associés au risque cardiovasculaire.

Des gestes simples pour réajuster son rythme nocturne

Face à ces constats alarmants, mais évitables, le Dr Thakur propose des solutions pragmatiques : éviter la caféine après 16 h, limiter l’exposition aux écrans avant d’aller dormir ou privilégier des aliments riches en magnésium – bananes, noix, épinards ou chocolat noir – s’avèrent être des alliés précieux pour retrouver un cycle sain. Et surtout, viser un endormissement avant 23 h : selon lui, « Prenez soin de votre sommeil comme vous le faites pour votre santé : il est vital ». Finalement, sacrifier son repos n’a rien d’anodin ; c’est tout l’équilibre physiologique qui se joue… parfois en quelques minutes volées à la nuit.