Un Américain signe une première en traversant l’Antarctique seul et sans assistance en 54 jours
Colin O'Brady, ex-triathlète professionnel de 33 ans, vient de réaliser une première en traversant l'Antarctique en solitaire et sans assistance en 54 jours. Cet Américain avait débuté son défi le 3 novembre dernier, pour finalement l'achever le 26 décembre.
“Je l’ai fait !” s’est exclamé Colin O’Brady dans une publication Instagram datée de mercredi et signant son 54e et dernier jour de traversée de l’Antarctique. Cet Américain, ancien triathlète professionnel, a fait ce que nul autre n’était parvenu à réaliser avant lui : traverser l’Antarctique en solitaire et sans assistance pendant 54 jours.
C’est le 3 novembre dernier, rapporte franceinfo, que Colin O’Brady avait lancé son aventure en partant du campement d’Union Glacier. Et s’il n’était alors pas seul, ainsi accompagné de Louis Rudd, militaire britannique de 49 ans, les deux hommes avaient ensuite pris des chemins différents même si leur but restait le même.
Traversée de l’Antarctique : Colin O’Brady, ex-triathlète pro, a fait près de 1.600 km
Il est à noter que pendant un certain temps, Louis Rudd a fait la course en tête. Le 12 décembre, Colin atteignait le pôle Sud, avant de terminer son voyage mercredi sur la barrière de Ross, au bord de l’océan Pacifique. En tout, il aura englouti près de 1.600 kilomètres, et pour l’anecdote, les 125 kilomètres qui le séparaient de l’arrivée ont été parcourus sans interruption, 32 heures durant. Colin se déplaçait alors avec, derrière lui, un traineau de 180 kilos. Louis a donc lui aussi terminé dernière, à un ou deux jours d’écart.
Les dernières 32 heures parmi les plus beaux moments de sa vie
Sur son compte Instagram, Colin confie avoir vécu des moments inoubliables, en particulier dans cette ultime ligne droite : “Même si les dernières 32 heures ont été parmi les plus compliquées de ma vie, elles font, en toute honnêteté, partie des meilleurs moments que j’aie jamais vécus”.
L’ Américain peut donc ajouter ce record à un autre décroché en 2016. Cette année-là, il avait ainsi escaladé les sommets des sept continents terrestres, incluant l’Everest, en 132 jours. Une performance qui lui vaut désormais d’être le grimpeur le plus rapide de ces sept sommets.