Ukraine : pas de soldats tués depuis hier, une première depuis les accords de Minsk

Pour la 1ère fois en Ukraine depuis la mise en place du cessez-le-feu, aucun soldat ukrainiens n'est mort.

Dans l’Est de l’Ukraine, un cessez-le-feu a été mis en place depuis le 15 février dernier entre les séparatistes prorusses et les soldats de Kiev. Cependant, la grève a été difficile à mettre en place et des combats se sont poursuivis dans certaines zones chaque jour.

Mais aujourd’hui, on ne recense la mort d’aucun soldat ukrainien depuis 24 heures. Une première. L’information a été affirmée mercredi par un porte-parole militaire Andriï Lyssenko. “Ces dernières 24 heures, il n’y pas eu de mort mais un soldat a été blessé”, a-t-il précisé le porte-parole.

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Ukraine : 5.800 morts depuis le début du conflit

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, prévu par les accords de Minsk 2 signés le 12 février, l’intensité des combats a ralenti dans l’Est de l’Ukraine, en proie à un conflit ayant déjà fait plus de 5.800 morts, mais les autorités ukrainiennes ont fait état de pertes militaires quotidiennement.

M. Lyssenko a cependant souligné que la trêve, qui prévoit également un retrait des armes lourdes permettant la création d’une zone tampon élargie autour de la ligne de front, n’était pas entièrement respectée.

“Ces deux derniers jours, on a enregistré le passage de systèmes de lance-roquettes multiples Grad, de blindés, et un nombre important de véhicules transportant des troupes et des munitions depuis la Russie par le poste-frontière d’Izvarine“, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, l’armée a également enregistré le passage d'”un grand nombre de chars, de Grad et d’autres équipements” vers la ville côtière de Novoazovsk contrôlée par les rebelles et située à 30 km du port stratégique de Marioupol, selon la même source.

Marioupol la nouvelle cible des rebelles ?

Beaucoup craignent en Ukraine que Marioupol, dernière grande ville de l’Est rebelle contrôlée par Kiev, ne soit la prochaine cible des séparatistes prorusses qui ont pris il y a une semaine la ville stratégique de Debaltseve.

Les séparatistes ont de leur côté affirmé avoir commencé le retrait des armes lourdes.

Mercredi, ils ont amené un groupe de journalistes à Obilné, à une vingtaine de kilomètres au sud de Donetsk, pour leur montrer ce qu’ils ont présenté comme un tel “retrait”.