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Ukraine : les rebelles prorusses souhaitent un échange de prisonniers

International > Ukraine
Par 24matins.fr avec AFP,  publié le 20 février 2015 à 13h50.

Un échange de prisonniers, c'est ce que proposent les rebelles de l'Est de l'Ukraine à Kiev.

Vendredi, les rebelles prorusses de l’Est de l’Ukraine ont annoncé leur souhait de procéder à un échange de prisonniers avec ceux détenus par Kiev. Eux-mêmes détiennent une centaine de soldats de l’armée régulière ukrainienne.

Dans le même temps, les critiques en direction de l’état-major ukrainien se font de plus en plus fortes.

Ukraine : un échange possible de prisonniers ?

Deux jours après la retraite précipitée des troupes ukrainiennes de Debaltseve, verrou stratégique de l’Est de l’Ukraine abandonné par Kiev aux rebelles au prix de lourdes pertes, ceux-ci semblent vouloir mettre leurs victoires militaires à profit pour dicter leur calendrier.

A LIRE AUSSI – Ukraine : malgré la prise de Debaltseve les accords de Minsk toujours valables

“Un échange de prisonniers avec l’Ukraine aura lieu samedi”, a déclaré vendredi une représentante rebelle pour les Droits de l’homme, Daria Morozova, à l’agence de presse russe Interfax. Kiev n’a pas confirmé cet échange, qui fait partie de la série de mesures agréées lors des accords de “Minsk 2” signés le 12 février. Les séparatistes affirment être en faveur du strict respect de ces accords même s’ils ont violé à plusieurs reprises le cessez-le-feu entré en vigueur le 15 février.

La trêve a ainsi été “bafouée” par les rebelles “plus de 250 fois”, a ainsi accusé Washington. L’assaut sur Debaltseve a été la pire de ces transgressions. Plusieurs milliers de soldats ukrainiens défendaient ce noeud ferroviaire clé reliant les deux “capitales” séparatistes de Donetsk et Lougansk, quasiment encerclé depuis plusieurs semaines.

Confrontés à des bombardements incessants, 2.500 soldats ont pu s’enfuir précipitamment dans la nuit de mardi à mercredi. Kiev a annoncé la mort de 13 soldats mais les pertes pourraient être bien plus importantes, alors que l’armée ukrainienne a reconnu être sans nouvelle de 82 de ces soldats jeudi.

Les rebelles, qui contrôlent désormais la ville, ont annoncé vendredi y avoir découvert les corps de 57 soldats ukrainiens, en plus de nombreuses armes dont 28 chars d’assaut.

L’état-major ukrainien fortement critiqué

Des voix s’élèvent au sein de l’armée et de la société ukrainienne pour critiquer l’état-major, jugé incompétent. A Artemvisk, une ville située à 35 kilomètres au nord de Debaltseve dans laquelle sont regroupées les troupes, un responsable régional pro-Kiev a déclaré à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que la plupart des soldats refusaient de retourner combattre.

Jeudi, le président ukrainien Petro Porochenko a de nouveau appelé à l’envoi de forces de maintien de la paix dans l’Est de l’Ukraine, réclamant des “garanties claires” en cas de nouvelles “violations des accords” par les rebelles.

Mais son appel est resté lettre morte, malgré une conversation téléphonique à quatre avec François Hollande, Angela Merkel et Vladimir Poutine. En dépit des violations manifestes du cessez-le-feu à Debaltseve, les quatre dirigeants sont convenus, selon un communiqué du Kremlin, “de mettre en œuvre avec rigueur l’intégralité de la série de mesures agréées le 12 février à Minsk”.

Les accords de Minsk toujours aussi fragiles

L’UE, par la voix d’une porte-parole de son service diplomatique Catherine Ray, a affirmé jeudi que le déploiement d’une telle mission était du ressort de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), et répété que “l’objectif est la mise en place des accords de Minsk”.

“L’Ukraine traverse un moment critique. Les violations continues du cessez-le-feu pourraient mener à une violence incontrôlée”, a pour sa part déclaré le ministre serbe des Affaires étrangères Ivica Dacic, président en exercice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

La Lituanie, l’un des plus fervents alliés de l’Ukraine au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, a demandé à ce dernier d’étudier la demande de Kiev. Vendredi, Angela Merkel et François Hollande doivent s’entretenir sur la situation ukrainienne lors d’une rencontre à Paris.

Et malgré les promesses des deux camps de retirer leurs armes lourdes du front, les tirs d’artillerie continuent sur quasiment l’ensemble de la ligne de front. A Donetsk, où les duels d’artillerie n’ont pas arrêté, une civile est morte vendredi matin.

Un convoi de trois agences de l’ONU transportant 62 tonnes d’aide humanitaire est en outre arrivé jeudi soir à Donetsk, le premier à parvenir dans le bastion des rebelles prorusses dans l’est de l’Ukraine.

Le Récap
  • Ukraine : un échange possible de prisonniers ?
  • L’état-major ukrainien fortement critiqué
  • Les accords de Minsk toujours aussi fragiles
En savoir plus
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