UFC publie une “liste noire” des médicaments pour enfants
L’association de consommateurs met en garde contre l’utilisation systématique de traitements médicamenteux en cas de maladies bénignes.
Avec la vague de froid qui s’annonce en France dans les jours à venir, le risque de tomber malade va être encore plus important pour nos chères têtes blondes. Les traitements contre le rhume, la fièvre ou encore la toux dédiés aux enfants devraient donc revenir en force dans les étals des pharmacies.
Des médicaments à ne pas utiliser à la légère comme le précise l’association de consommateurs UFC-Que Choisir qui, dans son dernier numéro, met en garde sur l’inefficacité et même la dangerosité de certains médicaments.
Les médicaments à éviter
Dans son étude, UFC-Que Choisir se penche sur plusieurs cas de figure. Pour le rhume par exemple, l’association déconseille les sprays décongestionnants, les suppositoires antiallergiques ou encore les inhalations à base d’huiles essentielles. Ces dernières sont particulièrement pointées du doigt, car elles peuvent entraîner des convulsions si elles contiennent du camphre ou de l’eucalyptus.
En cas de toux, l’association préconise là encore de fuir certains traitements. La toux, si elle est gênante, permet en effet de désobstruer les bronches et le système respiratoire. Il faut donc se limiter à un nettoyage du nez au sérum physiologique ou de l’eau de mer stérile pour éviter que les glaires s’écoulent dans la gorge. Les sirops et autres suppositoires en vente libre sont à proscrire, car en plus d’être inefficaces dans la plupart des cas, ils provoquent des effets indésirables plus dangereux que la toux en elle-même.
Consulter un médecin
Dans son dossier, UFC met également en garde contre les traitements « miracles » contre la diarrhée, le reflux gastro-œsophagien ou la fièvre.
Dans tous les cas, il faut éviter autant que possible d’avoir recours à l’automédication et le mieux reste toujours de consulter son médecin ou son pharmacien pour connaître précisément l’avancée des symptômes et éviter d’habituer le corps des enfants à des substances au mieux inefficaces, au pire dangereuses.