Twitter : Un rappeur met fin à ses jours en direct sur le réseau
Twitter se retrouve depuis plusieurs semaines en Une de la presse. Cette fois, le réseau a été utilisé par un rappeur. Ce dernier avait décidé de partager son suicide avec ses followers. Ils ont tenté de le dissuader de passer à l’acte, mais le jeune homme est décédé le 5 janvier.
C’est un drame qui s’est déroulé sur Twitter. Un jeune homme de 22 ans s’est donné la mort en direct sur le réseau. Ce rappeur prénommé Freddy E a en effet tweeté son suicide en racontant ce qu’il était en train de faire. Les internautes ont donc assisté derrière leur écran au décès de ce rappeur qui a laissé une multitude de messages inquiétants. Les followers ont été face à cette situation dramatique « Si Dieu existe, il me rappelle vers lui. Rien n’a jamais été aussi bon que de sentir ce canon contre mon crâne. Il fait froid et je préfère mourir que vivre seul ». Avant ce tweet, le jeune homme a raconté sa journée du 5 janvier, elle paraissait très mauvaise comme il l’indique à maintes reprises. Il fait part de sa tristesse, ses insomnies, la solitude…
Un suicide en direct
Les Tweets s’enchaînent, « Tout va mal », « Met le doigt sur la détente », « Je t’aime Maman », « Je t’aime Papa », « Je t’aime Katherine », « Je suis désolé ». À cet instant, les internautes envoient des messages pour tenter de réconforter le rappeur, ils tentent de le dissuader de passer à l’acte, mais personne ne répond. La réponse sera écrite sur le profil Facebook du père, il écrit le 6 janvier que son fils âgé de 22 ans a mis fin à ses jours en se tirant une balle dans la tête. Aujourd’hui, le compte Twitter du rappeur est toujours en ligne et les messages sont RT à plusieurs reprises.
Une adresse d’urgence
« Je suis désolé » a été partagé plus de 8 000 fois sur le réseau. Il est difficile de savoir combien de personnes ont assisté au suicide du rappeur, il avait près de 130 000 abonnés. Les personnes qui sont témoins de ce genre de situation peuvent transmettre en urgence un message à Twitter. La société indique qu’il est possible d’envoyer un mail à lawenforcement@twitter.com. Cette dernière est constamment surveillée.