Twitter s’approche du million de comptes supprimés pour apologie du terrorisme
Mardi, le réseau social Twitter a annoncé avoir supprimé, sur le premier semestre de cette année, près de 300.000 comptes qui faisaient l'apologie du terrorisme. Depuis la mi-2015, ce sont plus de 900.000 opérations de ce type qui ont été menées.
Se préparant possiblement à être de nouveau la cible de requêtes sur le sujet en ce mercredi 20 septembre, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le réseau social Twitter a pris les devants en ayant annoncé la veille des actions prises vis-à-vis du terrorisme observé sur sa plate-forme.
Dans un post de blog (en anglais), la société a ainsi déclaré avoir supprimé 299.649 comptes entre début janvier et fin juin, soient six mois. Des comptes qui faisaient l’apologie du terrorisme. Twitter précise que ce chiffre se moins moins important de 20% par rapport au précédent rapport en date sur la question.
Apologie du terrorisme : des suppressions de compte moins nombreuses sur Twitter
Au total, sur la période du 1er août 2015 au 30 juin 2017, le réseau social dit avoir suspendu 935.897 comptes de ce type. Quant à savoir de quelles manières s’opèrent ces suppressions, Twitter indique que ces dernières concernent “des comptes incitant activement ou favorisant la violence, qui sont associés à des organisations terroristes reconnues à l’échelle internationale et qui encouragent les organisations terroristes internationalement reconnues, de même que les comptes qui tentent d’échapper à l’exécution préalable [de mesures prises à leur encontre].”
75% des comptes suspendus avant leur premier tweet
Ce rapport-ci ne manque pas de souligner que dans 75% des cas, les comptes ont été supprimés avant même d’avoir pu publier le moindre tweet. Autre point notable, les requêtes émises par le gouvernement ne sont à l’origine que d’1% des suspensions de compte lancées pour apologie du terrorisme sur le premier semestre 2017.
Twitter marque également bien cette réduction de 80% de comptes signalés par le gouvernement comparativement à la période du 1er juillet au 31 décembre 2016, et que sur les six premiers mois de l’année en cours, “95% de ces suspensions de compte ont été le résultat de nos efforts en interne pour lutter contre ce contenu à l’aide d’outils propriétaires”.