Turquie : un djihadiste français présumé trahi par sa calvitie
Mercredi, un djihadiste français présumé a été interpellé par les autorités en Turquie après qu'on lui ait pratiqué une transplantation capillaire.
Un Français à l’âge non communiqué a été interpellé mercredi matin par la police en Turquie. L’homme est suspecté d’être un djihadiste servant les intérêts de l’État islamique (EI). D’après des sources policières locales, celui qui était connu sous le nom de Mehdibend Saïd venait de quitter la Syrie avec le projet de commettre un attentat en Turquie.
Lorsqu’il a posé le pied dans la ville d’Izmir, les services de renseignement de la police locale l’ont détecté puis filé jusqu’à un établissement de soins esthétiques, comme le rapportent nos confrères du Figaro. Le djihadiste présumé y a subi une transplantation capillaire et il était même prévu qu’il fasse l’objet d’une intervention chirurgicale pour, selon ses dires, “présenter mieux”.
Djihadiste français présumé interpellé en Turquie : il venait de subir une transplantation capillaire
La police turque est particulièrement active au sein des milieux djihadistes depuis l’attentat d’Ankara du mois dernier. Fin octobre, le procureur d’Ankara attribuait l’attaque, qui aura fait 102 morts, à l’organisation terroriste EI : “Il a été déterminé que ce groupe a planifié des attentats en Turquie après avoir reçu des instructions directes de l’organisation terroriste Daesh [ndlr : autre nom de l’EI] en Syrie”.
Un sommet du G20 prévu dimanche et lundi à Antalya
Il est attendu que dimanche et lundi se tienne à Antalya le sommet annuel du G20, soit la réunion des chefs d’État et de gouvernement des vingt pays les plus riches de la planète. Seront notamment présents le président américain Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine. La question du djihadisme y sera vraisemblablement traitée, de nombreux adhérents à cette doctrine choisissant en effet de passer par la Turquie pour aller gonfler les rangs de l’EI en Syrie. Rappelons enfin que depuis un an, le régime du président turc Recep Tayyip Erdoğan se livre à des contrôles renforcés dans le but de neutraliser les rebelles parmi les plus radicaux.