Turquie : deux femmes attaquent un poste de police avant d’être abattues
Jeudi en Turquie, deux femmes ont été tuées par les forces de sécurité alors que les premières venaient d'attaquer un poste de police à Istanbul.
Jeudi matin, deux femmes ont attaqué un poste de police d’Istanbul (Turquie) situé dans le district de Bayrampasa. Les médias locaux ont cependant rapporté que l’offensive n’a occasionné aucune victime. Une source policière, citée par l’agence de presse progouvernementale Anatolie, a quant à elle fait savoir que ces deux femmes à l’identité non communiquée ont été “neutralisées” dans un immeuble au sein duquel elles s’étaient retranchées après leur charge.
L’agence de presse Dogan, dont Ouest-France nous relate la teneur des propos, indique que les deux assaillantes ont d’abord lancé plusieurs grenades avant d’ouvrir le feu contre le quartier général stambouliote des unités de la police anti-émeute. La réponse des autorités blessera dans un premier temps l’une des femmes, avant que la mort des deux agresseuses ne soit finalement confirmée.
Attaque d’un poste de police turc : des “terroristes” pour les médias
On nous informe de même que ces deux femmes ont été décrites comme des “terroristes” dans les médias turcs, et la chaîne d’information CNN-Türk d’avoir pour sa part précisé que le bâtiment dans lequel les assaillantes s’étaient rendues après leurs méfaits se trouvait non loin des lieux de l’attaque.
Un nouvel attentat à la voiture piégée en février
Rappelons que conséquemment aux attentats l’ayant durement touché l’an passé (quatre attentats à la voiture piégée supposément commis par Daesh), la Turquie se trouve depuis de longues semaines dans un état d’alerte permanent. Le 17 février dernier, vingt-neuf personnes ont trouvé la mort à Ankara dans un attentat suicide à la voiture piégée qui ciblait des véhicules militaires. L’attaque a depuis été revendiquée par les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), une faction kurde radicale nouant des liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Ce dernier, de même que le Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C), est d’ailleurs connu pour s’en prendre régulièrement aux forces de police turques.