Travailler debout pourrait aider à perdre du poids
Une étude américaine révèle que travailler debout pendant au moins six heures par jour permettrait de perdre 2,5 kg en un an. Les résultats obtenus ne se veulent pas strictement identiques selon que l'on soit un homme ou une femme.
En attendant l’arrivée éventuelle d’un patch venu de Singapour qui permettrait de perdre des graisses sans effort, une méthode accessible à tout un chacun vient d’être révélée par des chercheurs américains de la Mayo Clinic College of Medicine and Science.
Dans leurs travaux, publiés dans la revue European Journal of Preventive Cardiology, ces scientifiques affirment ainsi que travailler debout pendant au moins six heures par jour aiderait à perdre un poids non négligeable. On parle de 2,5 kg sur un an.
Perte de poids en travaillant debout : de légères différences entre hommes et femmes
Si nos confrères de TopSanté soulignent que de tels bienfaits étaient déjà connus, l’étude rapportée ici s’est attachée à établir de manière précise le nombre de calories supplémentaires ainsi brûlées. Ses auteurs ont rassemblé 46 autres recherches sur le sujet totalisant 1.184 participants, et en ont analysé les résultats.
Il est apparu que pour chaque minute de travail passée debout, la perte de calories était de l’ordre de 0,19 unité chez les hommes et de 0,1 chez les femmes. Ce qui amène donc à une potentielle prise de poids évitée de 2,5 kg sur une année, et si l’on observe un écart, certes minime, entre les sexes, celui-ci s’explique possiblement par la “différence de taille et le degré de tonus musculaire”.
La sédentarité, facteur de risque de décès prématuré
Précisons au passage que privilégier la position debout pour travailler ne requiert pas de revoir son régime alimentaire ni de s’adonner à une activité physique régulière, même si ces démarches sont à recommander pour s’assurer d’une bonne hygiène de vie.
À l’inverse et comme l’avait démontré une autre étude, rester assis au moins 11 heures par jour augmenterait, et ce de manière significative, le risque de décès prématuré. On attribue par conséquent à la sédentarité une responsabilité mortelle plus que grande que pour l’obésité, en plus de lui prêter une probabilité plus forte d’insuffisance cardiaque.