Toulouse : pour son premier jour d’école, un enfant de 7 ans “oublié” par ses parents à sa sortie
Lundi à Toulouse, un enfant de 7 ans a connu un premier jour de classe négativement mémorable puisque aucun parent n'est venu le chercher à sa sortie de l'établissement. Il apparaît d'ailleurs que ni sa mère ni son père ne se trouvaient alors en France.
Si l’on ignore la teneur de sa première journée d’école en cette rentrée des classes 2017/2018, cet enfant de 7 ans scolarisé à Toulouse (Haute-Garonne) se souviendra possiblement davantage de la conclusion de ce lundi 4 septembre. En fin de journée, il a ainsi eu la désagréable surprise de constater que personne ne l’attendait pour le raccompagner chez lui.
Nos confrères de ladepeche.fr, qui rapportent l’information, indiquent que l’attente a été particulièrement longue pour cet élève. Aux alentours de 19h00, il se trouvait ainsi toujours devant son établissement. L’équipe pédagogique de l’école primaire a alors pris la décision d’alerter la police pour permettre à l’enfant d’être pris en charge.
Enfant “oublié” à l’école : la police appelée à venir le prendre en charge
L’établissement avait, avant cela, bien tenté de contacter les parents de l’élève, mais sans toutefois que ni l’un ni l’autre n’aient répondu aux nombreux appels émis en leur direction. Les forces de l’ordre vont finalement avoir le fin mot de l’histoire après avoir procédé à moult recherches et vérifications.
Il apparaît donc que la mère était partie dans la journée pour la Tunisie après avoir déposé son petit garçon plus tôt dans la matinée. Elle aurait envoyé un message à son mari pour le prévenir et lui indiquer ainsi d’être présent pour la soirée. L’homme, pour sa part en voyage au Togo, n’aurait toutefois pas réceptionné le mot.
La promesse du père de mieux s’occuper de son fils
La police a également pu contacter des proches de l’enfant, qui ont pris le relais en attendant le retour imminent du père sur le territoire français. Un paternel qui aurait fait la promesse aux autorités de mieux s’occuper de son fils que ce qu’il a pu montrer en ce jour de rentrée.
Reste maintenant à savoir si l’enfant a pu démarrer sa deuxième journée de classe dans un état d’esprit plus serein que celui dans lequel il avait quitté l’école la veille.