Toulouse : démantèlement d’un réseau de stupéfiants qui réalisait 25.000 euros de bénéfices par jour
Les autorités toulousaines ont récemment démantelé un réseau de stupéfiants dans le quartier de la Reynerie. Les trafiquants réalisaient 25.000 euros de bénéfices quotidiens.
À Toulouse, c’est un vaste réseau de trafiquants de drogue qui a été démantelé en début de semaine dans le quartier de la Reynerie, déjà endeuillé en juillet dernier après une mortelle fusillade survenue en son sein (un mort et six blessés). Les perquisitions conduites par la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale ont permis de conséquentes saisies.
Nos confrères d’actuToulouse, qui rapportent l’information, indiquent ainsi que les autorités ont découvert, côté marchandise, 60 kilogrammes de cannabis, 1 kg de cocaïne et 1 kg d’ecstasy. Auront également été saisis sur les lieux deux pistolets automatiques ainsi qu’une machine de comptage des billets.
Quatorze interpellations, quelque 60 kg de drogue saisis entre Agen et Toulouse
Au niveau humain, nous dit-on, ce sont pas moins de quatorze personnes qui ont fait l’objet d’une interpellation entre les villes d’Agen et de Toulouse. Des interventions opérées alors que ces individus étaient apparemment en train de transporter de la drogue entre les deux points cités.
Six de ces personnes ont ensuite été placées en détention provisoire puis, vendredi, mises en examen pour « trafic de stupéfiants » et « association de malfaiteurs ».
500 transactions quotidiennes en moyenne
Le réseau était semble-t-il particulièrement prolifique puisqu’il a ainsi été déterminé que les trafiquants se livraient à 500 transactions en moyenne par jour, avec de bénéfices quotidiens qui s’élevaient à 25.000 euros. Une somme suffisamment importante pour, on l’imagine, inciter les membres de ce réseau à poursuivre leurs activités sans désir d’y mettre fin.
Le mois dernier, nous relations le message de dealers appelant les habitants de deux immeubles d’un parc HLM, situé dans le quartier toulousain des Izards, à ne pas coopérer avec la police dans leur traque sous peine d’en subir les conséquences. À cette occasion, il avait été rappelé que ce quartier faisait partie des plaques tournantes du trafic de drogue à Toulouse.