Toulon : une tête retrouvée dans un carton jeté d’une fenêtre
La victime, un homme de 56 ans, a été identifiée par les enquêteurs. Un individu a été interpellé par le Raid.
La scène est particulièrement macabre et de nombreux témoins de la scène restent encore sous le choc. En plein centre-ville de Toulon ce lundi 1er février 2021, la tête d’un homme décapité a été retrouvée dans un carton qui venait d’être jeté d’une fenêtre. Le principal suspect est un homme de 40 ans, militaire de la Marine nationale.
La tête jetée par la fenêtre
Ce sont nos confrères de Var Matin qui relaient l’information. Il est environ 14 h 30 lorsque des passants voient voler un carton par la fenêtre d’un appartement situé rue Garibaldi. Le contenu de ce dernier est particulièrement effroyable puisqu’il s’agit de la tête d’un homme. Très vite, les forces de l’ordre sont prévenues et arrivent sur les lieux. Dans le même temps, un homme couvert de sang apparaît par la fenêtre d’un appartement.
Il faudra l’intervention des hommes du Raid pour interpeller le suspect, un militaire de la Marine nationale âgé de 40 ans.
Circonstances encore floues
Selon les premiers éléments de l’enquête, des SDF étaient hébergés dans l’appartement où s’est déroulé le drame. Une bagarre aurait éclaté dans la nuit de dimanche avec l’occupant des lieux, nécessitant une première intervention de la police. Le meurtre s’est produit plus tard.
Lors de l’interpellation du suspect, les enquêteurs ont découvert un appartement maculé de sang. L’homme aurait tenu des propos incohérents, évoquant parfois Satan. Un katana a été retrouvé sur les lieux.
Le parquet a fait savoir que le suspect ne faisait pas partie du fichier des personnes radicalisées et n’avait pas d’antécédents judiciaires. Ses motivations sont encore floues, mais la thèse du « coup de folie » est privilégiée par les enquêteurs. En raison de son état, l’homme a été directement conduit à l’hôpital pour des examens psychiatriques. La victime a été identifiée par les enquêteurs. Il s’agit d’un homme de 56 ans dont on ne connaît pas encore le lien qui l’unissait avec le meurtrier présumé.