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En Méditerranée ou en Bretagne, le requin pèlerin garde sa part de mystère

Environnement > Animaux > Bretagne > En Méditerranée ou en Bretagne, le requin pèlerin garde sa part de mystère
Par Sandra FERRER,  publié le 7 août 2018 à 14h17, modifié le 7 août 2018 à 14h40.
 4 minutes

On peut le croiser au large des côtes bretonnes, mais aussi en Méditerranée. Il peut atteindre 12 mètres de long, peser plus de quatre tonnes et son aileron effrayer. Pourtant, le requin pèlerin, deuxième plus grand poisson au monde, garde une bonne part de mystère.

“Je voyais juste le bout de son aileron. C’était impressionnant”, se souvient Alain Quéméré, encore ému par sa rencontre avec un requin de cette espèce, en mai dernier près de l’archipel des Glénan, dans le Finistère.

“A un moment, il a touché l’avant du bateau, ça m’a fait drôle parce que mon bateau ne fait que 5,5 mètres et le requin en faisait huit”, raconte le plaisancier, disant avoir également été impressionné par les mouvements “très lents et tout en douceur” de l’imposant squale.

Les plus grands spécimens de cette espèce, qui se nourrit exclusivement de plancton, peuvent atteindre 12 mètres de long pour un poids de quatre à cinq tonnes.

“Ca a beau être le deuxième plus grand poisson au monde, après le requin baleine, on ne sait pas grand chose sur lui”, souligne Alexandra Rohr, de l’Association pour l’étude et la conservation des sélaciens (Apecs). On ne sait pas où il se reproduit ni quand, l’âge de sa maturité sexuelle ou le nombre d’individus présents dans les eaux du globe. “C’est un requin qui reste très mystérieux”, assure la spécialiste.

“Il est resté au moins cinq heures autour du bateau avec la gueule ouverte”, se remémore Alain Quéméré. En nageant lentement la mâchoire grande ouverte, le requin pèlerin filtre l’eau pour récupérer le zooplancton grâce à des organes, les peignes branchiaux, s’apparentant aux fanons des baleines.

Un individu est capable de filtrer toutes les heures l’équivalent d’une piscine olympique, soit 300.000 litres d’eau, note l’Apecs, qui recense depuis 1997 la présence de ce requin dans les eaux métropolitaines grâce aux signalements des usagers de la mer (www.asso-apecs.org).

Les informations fournies par Alain Quéméré lors de sa partie de pêche ont en outre permis à l’association brestoise de poser une balise sur le requin dans le cadre de son programme Pelargos qui vise à mieux connaître l’espèce.

Depuis 2016, six requins pèlerins ont été équipés de telles balises afin de suivre via satellite, lorsqu’ils remontent à la surface, leurs déplacements, parfois étonnants. Ainsi, une femelle a été localisée le 20 septembre 2016 au nord de l’Ecosse avant de refaire surface le 26 janvier 2017 au sud des Canaries. Les requins pèlerins marqués par l’Apecs n’avaient, jusque-là, jamais été localisés au-delà de ces îles. Le 13 mai, le requin était de retour dans le Golfe de Gascogne.

“Un grand-père plein de sagesse”

Malgré une vaste aire de répartition à l’échelle du globe, les rencontres avec ce requin restent rares, sauf dans quelques secteurs et notamment le long des côtes bretonnes, en été et au printemps.

Des observations ont cependant également été faites en Méditerranée. “C’est un animal fantastique”, assure Frédéric Bassemayousse, plongeur et photographe qui en a rencontré à trois reprises, la dernière au large de Porquerolles (Var).

“On a l’impression de voir un vieux grand-père plein de sagesse. C’est magnifique”, assure le photographe, qui dit avoir nagé avec les plus grands poissons de la planète.

En raison de son exploitation passée – pour l’huile de son foie – et à son très lent renouvellement, l’espèce est considérée depuis 1996 comme menacée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Si les requins sont responsables chaque année d’une dizaine de morts d’hommes dans le monde, les abeilles en provoquent 400, les éléphants 600 et les serpents 100.000, rappelle dans ses espaces le parc marin Océanopolis de Brest, avec l’idée certainement de tordre le cou au mythe du “requin mangeur d’hommes”.

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