Un tiers des Françaises avouent avoir déjà été infidèles
Un tiers des Françaises en couple avouent avoir déjà trompé sexuellement leur partenaire.
C’est le genre de statistique qui a de quoi inquiéter quelques hommes en couple ! Selon un sondage réalisé par l’IFOP pour le compte du site de rencontre extra-conjugale Daylov, un tiers des Françaises admettent avoir déjà eu un rapport sexuel avec une autre personne que leur partenaire « régulier ».
Une proportion qui n’a fait qu’augmenter régulièrement depuis les cinquante dernières années.
Du simple baiser au rapport sexuel
L’étude de l’IFOP a été réalisée du 25 octobre au 3 novembre 2016 auprès d’un échantillon national représentatif de 3 406 Françaises âgées de 18 ans et plus selon la méthode des quotas. 33 % des sondées y avouent avoir été infidèles sexuellement au moins une fois au cours de leur vie.
L’IFOP s’est intéressé à différent type d’infidélité. Ainsi, 46 % des femmes interrogées ne sont pas allées plus loin qu’un simple baiser, 33 % sont allées jusqu’au rapport sexuel et 21 % entretiennent une relation extra-conjugale régulière. 4 % des femmes ont avoué avoir trompé leur compagnon actuel.
Différences géographiques
L’institut s’est également penché sur les disparités de l’infidélité féminine en fonction de la situation géographique. Ainsi, les régions du sud de la France semblent particulièrement favorables à l’infidélité. 45 % des femmes résidant dans le Languedoc-Roussillon et 41 % en PACA, indique avoir déjà trompé une fois l’une de leurs relations contre seulement 23 % en Haute-Normandie.
Différents critères sont avancés par les femmes interrogées pour justifier le fait de tromper leur compagnon. Ainsi, 62 % des sondées avancent l’attirance physique pour un nouveau partenaire, 55 % parlent des sentiments pour cette nouvelle personne et 50 % évoquent le manque d’attention ou d’affection de leur conjoint actuel. L’IFOP rappelle qu’en 1970, seules 10 % des femmes avouaient avoir déjà trompé leur mari contre 24 % à répondre positivement à cette même question en 2001. Cela ne veut pas forcément dire que les femmes sont plus infidèles de nos jours, mais est peut-être un bon indicateur de la levée de certains tabous sur le sujet.