Thomas Pesquet : un “envoyé spatial” qui a déjà “raté quelques atterrissages”

Chaque semaine, l'astronaute Thomas Pesquet va raconter sa vie dans l'espace à bord de la Station spatiale internationale. Et d'avouer y avoir déjà "raté quelques atterrissages".

Il y a près d’une semaine, l’astronaute français Thomas Pesquet rapportait ses sensations après sept jours passés dans l’espace à bord de la Station spatiale internationale (ISS). L’occasion notamment d’apprendre qu’il avait dû réparer les toilettes de son nouvel habitat et que ses nuits lui apparaissaient très agréables à vivre.

L'”envoyé spatial” de nos confrères de franceinfo a délivré de nouveaux sentiments cette semaine où, un peu plus tôt, un vol de ravitaillement russe censé fournir deux tonnes et demi de vivres et de matériel à l’ISS s’est désintégré, et ce quelques minutes après son décollage.

Ravitaillement contrarié : “on va tout partager ” pour Pesquet

Pour Thomas Pesquet, le pire a toutefois été évité : “On a perdu des choses. […] Mais il n’y avait pas de collègues, il n’y avait pas d’amis dedans, c’est ça qui compte en premier lieu, je pense. C’étaient essentiellement des charges utiles aux Russes […] Maintenant on va tout partager”.

Il n’y a en effet pas lieu de s’inquiéter pour le bon maintien de la mission puisque chaque année, ce sont entre trois à quatre vaisseaux-cargo que la Russie envoie à l’ISS, en plus des ravitaillements initiés par les États-Unis et le Japon.

“C’est très agréable au final de flotter toute la journée”

Quant à ses déplacements en apesanteur, l’astronaute témoigne d’une facilité qui lui a toutefois déjà joué des tours  : “C’est très agréable au final de flotter toute la journée, de pas sentir le poids de son corps. On se fatigue pas. Il faut juste faire attention parce qu’évidemment, si on prend un peu de vitesse… […] J’ai raté quelques atterrissages, j’ai parfois tendance à prendre des virages un peu trop serrés.”

Et Thomas Pesquet de pressentir déjà l’épreuve que va constituer à ce niveau le retour sur Terre : “Ce qui va être difficile au contraire, c’est de se réhabituer à la pesanteur une fois qu’on a passé six mois [dans l’espace]”.