“The Last Face” : Adèle Exarchopoulos, la chance donnée par “La Vie d’Adèle”
Rencontrée en mai alors que sort aujourd'hui dans les salles de "The Last Face", où elle y incarne le personnage d'Ellen, Adèle Exarchopoulos avait alors reconnu qu'elle n'aurait probablement jamais tourné sous la direction de Sean Penn sans "La Vie d'Adèle".
Reçu tièdement lors du dernier Festival de Cannes où il était présenté en sélection officielle, The Last Face se confronte dès aujourd’hui au public français. Réalisé par Sean Penn, il raconte l’histoire d’amour entre la directrice d’une organisation humanitaire et un médecin, respectivement interprétés à l’écran par Charlize Theron et Javier Bardem.
Le long-métrage permet également d’assister à la performance de deux comédiens français, Jean Reno et Adèle Exarchopoulos. Cette dernière, qui y interprète le personnage d’Ellen, s’était confiée en mai dernier auprès d’AlloCiné sur son expérience et la manière dont elle aura rejoint le casting.
Exarchopoulos : Penn a beaucoup aimé “La Vie d’Adèle”
“J’étais aux États-Unis pour les New York Critic Choice. Mon agent m’a appelé pour me dire que Sean voulait me rencontrer. Mais je n’y croyais pas. Et finalement on s’est rencontré à Los Angeles et il m’a parlé de son projet. Mais même maintenant je ne réalise pas vraiment.”
La comédienne avait d’ailleurs répondu à l’affirmative à la question de savoir si Sean Penn avait vu La Vie D’Adèle avant de l’approcher : “Je crois que c’est une des personnes qui a le plus aimé La Vie d’Adèle.”
“C’est difficile aux États-Unis”
Et si, à titre personnel, elle considère que La Vie d’Adèle n’a pour ainsi dire rien changé dans sa vie, Adèle Exarchopoulos aura rendu hommage à l’élan que le film d’Abdellatif Kechiche a donné à sa carrière : “Parce que, par exemple, je n’aurai jamais rencontré Sean Penn sans ce film. Au début, je ne croyais pas les gens qui me disaient que ma carrière allait changer. Mais finalement c’est vrai.”
Et d’avoir avoué ne pas faire “une fixation sur Hollywood”, ne serait-ce que parce que les places y sont chères : “J’ai un agent aux États-Unis, mais c’est difficile aux États-Unis. Il y a beaucoup de concurrence. Je ne parle pas un anglais parfait. Mais ça viendra quand ça viendra.”