TF1 souhaite une troisième coupure publicitaire pendant les films
Pour pallier au recul de ses revenus publicitaires, lesquels ont ainsi chuté de 15% en 10 ans, TF1 appelle notamment à une troisième coupure publicitaire pendant les films.
Qu’il apparaît loin ce temps où les films diffusés par TF1 n’étaient coupés que par une seule et unique page publicitaire. Aujourd’hui, on en compte ainsi deux. Mais demain, elles pourraient être trois. C’est ce qu’a ainsi proposé mercredi, Nathalie Lasnon, directrice des affaires réglementaires du groupe TF1.
Une mesure parmi d’autres présentée dans le cadre d’une audition par la mission parlementaire sur la régulation de l’audiovisuel. TF1 explique avoir connu une chute de 15% de ses revenus publicitaires en 10%, et que le groupe doit également faire face à la concurrence des géants américains.
3e coupure pub pendant les films : TF1 veut pallier à une chute de ses revenus
Comme rapporté par 20minutes.fr, outre une troisième coupure publicitaire, TF1 souhaite de même que le secteur du cinéma et les promotions de la grande distribution intègrent ses pages de publicités. Le groupe appelle aussi à un “allégement de la pression fiscale” sur les chaînes et à un “durcissement de la réponse graduée” concernant le piratage.
Selon Nathalie Lasnon, “un assouplissement de la réglementation pour mieux nous adapter et perdurer nous paraît impératif”.
Le groupe souhaite lutter à armes égales contre les GAFAM
Le secrétaire général du groupe TF1, Jean-Michel Counillon, a quant à lui indiqué que TF1 subit “une régulation dense qui frappe toute la chaîne de valeur de nos métiers et qui n’a aucun équivalent chez nos principaux et nouveaux concurrents que sont les GAFAM (les géants américains Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft)”.
Et de souligner que l’instauration d’une troisième coupure publicitaire créera “une manne publicitaire qui viendra innerver le système”. Enfin, Régis Ravanas, directeur général adjoint du groupe, a plaidé pour que soit autorisée la “publicité adressée”. Autrement dit, des spots publicitaires qui s’adapteraient aux profils des téléspectateurs en fonction des données partagées par ces derniers. Pour ce responsable, obtenir cette autorisation serait s’ouvrir “la voie de la modernité”.