Tetris : un remède contre les addictions qui casse des briques ?
Une étude rapporte que des sessions quotidiennes de trois minutes sur le jeu vidéo Tetris réduiraient l'envie de consommer des substances addictives telles l'alcool et la nicotine.
Début juillet, des effets bénéfiques sur la santé avaient été attribués à la pratique du jeu vidéo Tetris, et plus spécifiquement chez les personnes souffrant de syndromes post-traumatiques. Et même si les responsables d’une étude britannique n’avaient pas désigné Tetris comme le traitement miracle pour ces patients, il lui avaient prêté un rôle notable dans la réduction de souvenirs douloureux.
Et le site du National Journal vient de nous apprendre que la plus célèbre des créations d’Alekseï Pajitnov serait également profitable à qui voudrait se détacher de certaines addictions. Une étude menée par des chercheurs anglais et australiens révèle ainsi que des sessions journalières de trois minutes sur Tetris diminueraient de 15,9% le désir d’absorber des substances dites addictives telles l’alcool, la nicotine ou encore le café.
Traitement contre les addictions : 3 minutes de Tetris par jour ?
Quant à savoir comment la pratique répétée du casse-briques peut influer positivement sur ces envies, les auteurs de l’enquête s’expliquent, dans des propos rapportés par Le Point avec 6Medias : “La motivation dans la consommation de drogues ou de nourriture est provoquée par l’expérience imaginaire de l’achèvement de ce but.”
Candy Crush également bénéfique ?
En d’autres termes, le jeu vidéo remplirait une fonction de distraction suffisamment forte pour réduire la volonté de répondre à des envies d’addiction : “Le jeu fait appel aux systèmes visuels et spatiaux du cerveau, qui sont utilisés lorsqu’on cherche à accomplir un désir, et les distrait assez longtemps pour permettre à l’envie de diminuer.” À noter cependant que d’autres titres peuvent se substituer à Tetris, tant qu’ils présentent la particularité de captiver l’attention du joueur sur une assez longue durée. Candy Crush est cité en exemple, mais le média vidéoludique étant riche de pléthore de représentants bons et prenants, on peut certainement lui trouver des alternatives au moins tout aussi efficaces. Et comme l’addiction aux jeux vidéo n’existe pas, il n’y a aucune réelle crainte à avoir sur cet atypique traitement.