Téléphone au volant : de nouvelles sanctions qui pourraient aller jusqu’à la suspension de permis
Le gouvernement est attendu pour annoncer mardi des sanctions plus lourdes à l'encontre des automobilistes faisant usage de leur téléphone portable au volant. On parle notamment d'une suspension de permis.
Si ce chiffre d’un mort sur dix se veut logiquement faible par rapport à d’autres causes de mortalité sur la route, cela reste malgré tout un décès de trop. Le téléphone au volant apparaît comme la quatrième cause d’accident de la route, un classement que le gouvernement compte bien s’employer à réduire dans les mois et années à venir.
Est ainsi attendue pour ce mardi une annonce officielle sur un alourdissement des sanctions prévues contre les automobilistes faisant usage de leur téléphone portable alors qu’ils sont en train de conduire. Nos confrères de RTL.fr rappellent qu’à l’heure actuelle, un contrevenant de ce genre pris en flagrant délit écope normalement d’un retrait de trois points sur son permis et d’une amende de 135 euros.
Le gouvernement devrait annoncer de plus lourdes sanctions pour le téléphone au volant
Si l’annonce du gouvernement est confirmée, toute personne repérée avec son téléphone dans la main et le volant dans l’autre pourrait alors connaître une suspension de son permis. Il serait question d’une durée de trois mois à l’issue de laquelle le permis serait rendu à son détenteur.
Cette suspension serait amenée à être plus facilement prononcée en cas de circonstances aggravantes, telle une proximité avec un passage piéton ou une école.
Dix sanctions quotidiennes par département
La Ligue contre la violence routière estime que chaque jour, ce sont dix sanctions relatives au téléphone portable qui sont prononcées dans chaque département. Alors qu’il y a de cela quelques mois, une enquête de la Prévention Routière révélait que près d’un automobiliste sur deux conduisait avec un téléphone dans une main.
C’est donc une épée de Damoclès plus lourde encore qui devrait pointer au-dessus de la tête de ces conducteurs, alors que l’on ignore si le dispositif de caméras de vidéo-verbalisation, installé il y a un an, a depuis montré son efficacité.