Télématin : Ajustements, changements, le présentateur Laurent Bignolas fait le point
C'est acté, les téléspectateurs pourront retrouver leur émission 'Télématin' sur France 2 dès le lundi 25 mai. Son présentateur Laurent Bignolas décrypte les nouveautés.
L’émission ‘Télématin‘ va perdurer au rythme du coronavirus. Le programme fera son retour lundi 25 mai mais avec des changements a précisé Laurent Bignolas sur l’antenne d’RTL lors de l’émission “On refait la télé” de Jade et Eric Dussart.
Moins de chroniqueurs en plateau
En plateau, les chroniqueurs seront moins nombreux tout comme les cadreurs, explique Laurent Bignolas : “Nous aurons que deux cadreurs, on le sait depuis hier matin, au lieu de trois, quatre cinq, six…Cela va réduire les possibilités de réalisation et je pense que le réalisateur va s’arracher quelques cheveux quand même, mais bon le dispositif aussi a eu besoin de se mettre en place sur le papier, pour imaginer ce que ça pourrait donner. Sur le plateau, nous ne serons que trois personnes. Pareil pour le son : pas nos micros cravates, nous serons avec les micros pieds, donc ça va réduire un peu la mobilité, les échanges (…)“, se désole Laurent Bignolas qui ajoute “Dès qu’il y a quelqu’un qui vient pour le journal, ça veut dire qu’il y a une autre personne qui s’en va. Il y a un zeste de convivialité, va-t-on dire, qui va disparaître“.
Utilisation de skype
La rubrique culture (spectacles, cinémas, musées) va souffrir puisque tous les lieux de savoir sont fermés au public : “Avec Jérôme (le chroniqueur), on va continuer de mettre à l’honneur la culture. Nous allons mettre en place des “modules” et utiliser “skype” ainsi que “d’autres moyens de liaison. Il y a toujours moyen de faire de l’information culturelle“.
Tensions…Ça me fait de la peine pour ceux qui ont été meurtris
Sur la crise qui secoue l’émission depuis plusieurs mois, Laurent Bignolas a accepté d’en dire un peu plus : “Je n’ai jamais eu un langage dur avec mes collaborateurs ! C’est un mensonge. Il y a toujours eu du dialogue. On a toujours échangé, on a toujours parlé et on continue. Franchement, ça me fait de la peine pour ceux qui ont été meurtris par cette situation. Il y a eu des gens qui sont partis plus ou moins dans la douleur, qui n’ont pas forcément compris ou pas voulu comprendre. C’est un peu difficile parce que quand vous tenez à l’antenne pendant 3 heures avec des gens qui vous font la tête, qui vous visent, qui essaient de vous faire mal, ça fait de la peine“.