“Tarzan” : le recours au numérique, “fabuleux” et “fantastique” pour Christopher Waltz
Récemment sorti dans les salles, le "Tarzan" de David Yates fait la part belle aux images de synthèse. Pour l'un des comédiens du film Christopher Waltz, ce recours au numérique apparaît "fabuleux".
Sorti le 1er juillet dernier aux États-Unis et mercredi en France, le Tarzan de 2016 réalisé par David Yates a honorablement débuté au box-office américain en venant ainsi s’installer à la seconde place du classement. Cette nouvelle réinvention de l’œuvre originale d’Edgar Rice Burroughs, comme la plupart des films d’aventure modernes, accorde une part non négligeable aux images de synthèse dans le but espéré d’une immersion plus grande pour le public.
Christopher Waltz, qui y interprète le rôle du capitaine belge Léon Rom, a été interrogé par nos confrères de RTBF sur sa sensation de tourner dans un studio alors que l’action dépeinte à l’écran se déroule dans un cadre bien plus exotique. Et le comédien de considérer le recours au numérique comme quelque chose de très positif.
Christophez Waltz conquis par les images de synthèse dans “Tarzan”
“Non, c’est vraiment fabuleux de voir ça. La technologie s’est développée jusqu’à un degré, qui permet de retourner à des méthodes traditionnelles. Et c’est là que vous voyez apparaître une lueur d’espoir, on se dit que les avancées technologiques devraient nous ramener là, et rendre possible l’utilisation des méthodes traditionnelles. C’est une expérience tout à fait différente, d’être dans la jungle, et pour un acteur, que la jungle soit ‘réelle’ ou construite, est un détail tout à fait négligeable, pour ce moment.”
“On était dans un environnement sûr et sous contrôle”
Et d’évoquer l’avantage d’évoluer dans un milieu fermé et bien éloigné de l’image offerte au spectateur : “C’est la jungle, la rivière coulait, la pluie tombait à verse, les feuilles étaient là, et c’était vraiment mieux, il n’y avait pas de scorpions, pas de serpents, pas de moustiques, pas d’animaux sauvages, on était dans un environnement sûr et sous contrôle. C’était fantastique, ça a fait une énorme différence. Et je trouverais même intéressant de voir que c’est un plateau de cinéma, au lieu de la vraie jungle, c’est tellement bien qu’on ne s’en rend pas compte.”