Tarn : un zoo fermé après la fuite d’une meute de loups alors que le parc était ouvert
Quatre loups ont dû être abattus après s'être échappés de leur enclos. Le zoo fait aujourd'hui l'objet d'une fermeture administrative. La deuxième en un peu plus d'un an.
Les quelques familles présentes dans le zoo des 3 Vallées à Montredon-Labessonnié dans le Tarn se souviendront longtemps de ce weekend du 18 décembre 2021. Alors qu’elles visitaient le zoo, elles ont dû être mises en sécurité en urgence après qu’une meute de loups se soit échappée de son enclos.
Un incident grave qui a obligé les autorités à procéder à l’abattage de quatre loups et à ordonner la fermeture administrative du parc situé à quelques encablures de Castres.
9 loups en cavale
Ce sont nos confrères de La Dépêche du Midi qui relaient les suites données à l’incident qui s’est déroulé le weekend dernier. La meute en question venait d’arriver dans le zoo et découvrait son nouvel enclos lorsque plusieurs loups ont réussi à s’échapper de l’enclos en escaladant une grille. Le public présent ce jour-là a dû être évacué en urgence.
Pour gérer la situation, quatre loups ont dû être abattus et les services de l’État ont été sollicités pour neutraliser 5 autres loups par anesthésie. Fort heureusement, l’incident n’a pas fait de victime, car les animaux n’ont jamais été en contact avec le public, mais a soulevé les manquements à la sécurité d’un zoo qui avait déjà été épinglé par le passé.
Déjà un précédent
En octobre 2020, le ministère de la Transition Ecologique avait en effet ordonné la fermeture du parc pour des « manquements graves » et mise en danger « des animaux, mais aussi du personnel et des visiteurs ». Une décision qui avait finalement été annulée par le tribunal administratif.
L’incident du weekend dernier a donc poussé la préfecture du Tarn à prononcer la fermeture administrative immédiate du zoo par arrêté ce mercredi 22 décembre. Une fermeture décidée pour au moins 3 semaines, le temps pour le parc de se mettre en conformité avec les règles de sécurité. L’incident s’est déroulé quelques jours avant qu’une inspection de l’Office français de la biodiversité (OFB) ait lieu sur place.