Tabac à rouler : encore plus « toxique » que les cigarettes classiques d’après une spécialiste
Une spécialiste en tabacologie vient alerter sur la consommation de tabac en France, et notamment celle du tabac à rouler.
La consommation de tabac est dangereuse pour la santé, cela n’est plus un secret. Via une interview accordée au Parisien et publiée le mercredi 29 septembre, le Dr Anne-Laurence Le Faou, présidente de la Société francophone de tabacologie et responsable du Centre de tabacologie de l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, est venu alerter les Français suite à l’augmentation de la consommation de tabac induite par les différents confinements. Elle revient notamment sur le fait que le tabac à rouler est « extrêmement toxique » comparé à une cigarette classique.
Attention au tabac à rouler
En une seule phrase, le Dr Anne-Laurence Le Faou vient de faire une piqure de rappel sur les dangers du tabac à rouler : « Une cigarette roulée, c’est l’équivalent de deux ou trois cigarettes classiques ». Lors de cette interview accordée au Parisien, la spécialiste en tabacologie a partagé son inquiétude autour de l’augmentation de la consommation du tabac à rouler en France.
« Ce n’est pas une bonne nouvelle. Le tabac à rouler, même bio, présenté dans un joli emballage qui lui donne un air naturel, est extrêmement toxique, même si vous ajoutez un filtre ! », déclare-t-elle. Ses inquiétudes concernent notamment chez les plus jeunes, étant donné que ce type de tabac est privilégié par cette partie de la population à cause de son coût plus bas que les cigarettes traditionnelles.
Face à cette situation, Dr Anne-Laurence Le Faou souhaite que les taxes soient augmentées afin de réduire la différence de prix entre le tabac à rouler et les cigarettes classiques. Elle estime d’ailleurs que cela permettrait aussi de diminuer l’initiative au tabagisme. Avec les confinements, la spécialiste explique avoir « remarqué que beaucoup de patients ont rechuté pendant cette période où ils restaient chez eux ».
Outre une hausse du prix du tabac, la docteure exprime comme solution pouvant induire à la réduction du tabac en France le développement de dispositifs d’aide à l’arrêt du tabac ou encore l’augmentation des moyens en personnel pour renforcer l’offre de soin.