Syrie : un raid de la coalition américaine aurait fait 52 victimes
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme a annoncé qu'un raid aérien, mené vendredi par la coalition américaine sur Alep, aurait fait 52 morts dont sept enfants.
La région d’Alep (Syrie) aurait été ciblée, vendredi, par un raid aérien mené par la coalition américaine. Et d’après ce que rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) dans son bilan des victimes, 52 personnes auraient trouvé la mort dans cette attaque, incluant sept enfants.
Des chiffres obtenus en sollicitant un réseau local d’informateurs, comme l’OSDH a régulièrement coutume de le faire pour délivrer ses bilans quotidiens. L’organisme d’information précise, via L’Obs avec Reuters, que ce raid aérien a involontairement touché des civils se trouvant dans un village de la rive orientale de l’Euphrate, non loin d’Alep. L’objectif de la coalition était en effet de s’en prendre à des groupes islamistes.
Coalition américaine : des victimes touchées par erreur en Syrie
L’organisation non gouvernementale a ajouté que les défunts appartiennent à six familles différentes, et qu’à ces 52 victimes viennent s’ajouter 13 personnes actuellement portées disparues. Sur l’ensemble du mois d’avril et en se basant que les chiffres communiqués par l’OSDH, 66 civils ont été tués par erreur par la coalition formée par les États-Unis. On apprend de même que 2 000 combattants de l’État islamique (EI) ont trouvé la mort depuis le 23 septembre dernier et les premières frappes. Lesquelles sont intervenues, nous dit-on, à une fréquence quasi-quotidienne.
66 civils tués en avril
Les pertes de civils, certes bien moindres que celles enregistrées dans les rangs de l’EI, ne seraient toutefois pas négligées par les États-Unis. Ces derniers ont ainsi communiqué leur considération des bilans émis par l’OSDH avec l’assurance que chacune des victimes collatérales soit concernée par une enquête. Depuis 2011 et le commencement du conflit syrien, plus de 220 000 personnes sont décédées, avec environ 10 millions de Syriens s’étant vus contraints de quitter leur foyer pour poursuivre leur vie.