Syrie : les Etats-unis ne veulent pas se précipiter
Une intervention militaire des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni semblait se préciser. Mais Barack Obama temporise.
Hier, Barack Obama a annoncé sur la chaîne PBS qu’il n’avait pas encore pris de décision concernant une intervention des forces armées américaines en Syrie. Le président des Etats-Unis a en effet précisé qu’un “engagement direct militaire (…) ne serait pas bénéfique à la situation sur le terrain”. Il veut s’assurer que le gouvernement de Bachar el Assad “reçoive un message assez fort sur le fait qu’il ferait mieux de ne pas recommencer”.
“Nous espérons qu’une transition se produira en fin de compte en Syrie, et nous sommes prêts à travailler avec tout le monde, les Russes et les autres pour essayer de rassembler les parties et trouver une solution au conflit. Nous voulons que le régime Assad comprenne qu’en ayant recours à des armes chimiques à grande échelle contre son propre peuple, contre des femmes, des bébés, des enfants, il ne fait pas que violer les règles internationales et les critères de décence, mais qu’il crée aussi une situation dans laquelle les intérêts nationaux américains sont affectés, et il faut que cela cesse.”
La France envoie une frégate
La France de son côté vient d’envoyer en mer Méditerranée, une frégate anti-aérienne, le Chevalier Paul. Le navire viendra se positionner au large des côtes syriennes afin de protéger les bombardiers français et alliés de toute attaque.
Mais le gouvernement précise que cela ne “préjuge aucunement” d’une intervention militaire française en Syrie. Mercredi prochain le parlement français se réunira pour une session extraordinaire concernant la Syrie.