Suppression des heures de colle : le démenti de Jean-Michel Blanquer
Après avoir évoqué de nouvelles manières de sanctionner un élève, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a tenu à démentir l'information selon laquelle il souhaiterait supprimer les heures de colle.
Pour les élèves qui le méritent aux yeux du corps enseignant, les heures de colle devraient rester une réalité pendant encore un petit moment. Certains esprits ont cependant pensé que ce temps allait être prochainement révolu.
Un article de RTL daté de vendredi évoquait ainsi l’intention du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer de vouloir en finir avec les punitions “bêtes et méchantes” telles que celles ayant cours dans les établissements scolaires.
Éducation nationale : la volonté d’en finir avec les punitions “bêtes et méchantes” ?
“Par exemple, si un enfant ou un ado utilise son portable en classe et prend des photos, il pourrait être amené à faire un exposé sur le droit à l’image”, indiquait le papier qui laissait entendre que ce nouveau type de sanctions équivaudrait à remplacer les heures de colle ou le recopiage de phrases.
Était alors ajouté que ces méthodes allaient entrer en application à partir de la rentrée prochaine. Mais depuis, Jean-Michel Blanquer a apporté un démenti sur son compte Twitter : “Je n’ai jamais dit que je voulais supprimer les heures de colle. Réfléchir à des sanctions éducatives ne signifie pas cela. Très étonnant de voir se répandre ainsi une fausse nouvelle.”
Je n’ai jamais dit que je voulais supprimer les heures de colle. Réfléchir à des sanctions éducatives ne signifie pas cela.
Très étonnant de voir se répandre ainsi une fausse nouvelle.— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) May 26, 2018
Le ministre trouve “très étonnant” que soit annoncée la fin des heures de colle
Il reste toutefois possible que lors de la reprise des cours en septembre, les téléphones portables soient désormais persona non grata dans les écoles et collèges. Une loi prenant appui sur l’article L. 511-5 du code de l’éducation et portée par le député Richard Ferrand sera ainsi présentée en juin prochain à l’Assemblée nationale.
Comme rappelé par Le HuffPost, ce projet est défini de la sorte : “A l’exception des lieux où, dans les conditions qu’il précise, le règlement intérieur l’autorise expressément, l’utilisation d’un téléphone mobile par un élève est interdite dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges”.