Substances toxiques dans les couches pour bébés : pour le gouvernement, pas de quoi s’alarmer
Mercredi, la secrétaire d'État à l'Économie a assuré que les fournisseurs de couches "ont tenu, pour l'essentiel leurs engagements [...] il n'y a rien qui conduise à faire une alerte".
Suite à une étude parue dans 60 Millions de consommateurs, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) avait demandé au gouvernement d’obliger les fabricants à supprimer toutes les substances toxiques contenues dans les couches pour bébés. D’après l’organisme, un risque potentiel “sur le long terme” lié au “dépassement des seuils sanitaires pour un certain nombre de substances” existait.
La secrétaire d’État rassure
Mercredi, la secrétaire d’État à l’Économie Agnès Pannier-Runacher affirmait que depuis cet avis de l’Anses, les fournisseurs de couches “ont tenu, pour l’essentiel leurs engagements”. Et qu’à la suite d’une “première série de contrôles”, “il n’y a rien qui conduise à faire une alerte”.
Jeudi, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) rencontrait les industriels pour un point d’étape. Elle a qualifié les engagements “globalement respectés à ce stade”.
“Nous devons continuer les contrôles”
La DGCCRF a indiqué que “Les contrôles seront poursuivis tout au long de l’année afin de s’assurer de l’efficacité des actions entreprises par les professionnels”. Tout en assurant rester “vigilante” dans le but de “garantir la sécurité et la loyauté des produits mis sur le marché”. Les produits mis en cause étaient deux parfums, ainsi que certains hydrocarbures aromatiques polycycliques, parfois cancérogènes, dioxines ou furanes. Cependant, l’Anses a affirmé qu’il n’existait aucune preuve que les couches portées par 95% des bébés soient néfastes.
Agnès Pannier-Runacher a déclaré en outre : “Nous devons continuer les contrôles. Quand nous aurons l’ensemble des résultats, début 2020, nous les communiquerons publiquement”.