Stephan Eicher explique sa longue absence par un conflit avec l’industrie du disque
Un retour attendu et remarqué pour le chanteur Stephan Eicher qui vient de sortir son quinzième album "Homeless Songs", le tout après 7 ans d'absence. Il s'explique.
Stephan Eicher est un homme heureux : Une tournée de concerts et un quinzième album. Invité dans le canapé rouge de Michel Drucker dans “Vivement dimanche”, le chanteur Suisse a donné la raison de sa longue, très longue absence médiatique : “Mon absence est due à un long différend artistique avec ma maison de disque”, a commencé par expliqué l’interprète du hit “Déjeuner en paix”.
C’est important d’expliquer qu’un artiste peut aussi être en conflit avec sa maison de disques
Sa liberté, Stephan Eicher l’a retrouvé mais non sans mal : “J’étais en conflit avec l’industrie du disque. Je pense que c’est important d’expliquer aux gens qu’un artiste peut aussi être en conflit avec son label. Ça peut le paralyser artistiquement, surtout si sa maison de disque est assez puissante, qu’elle possède également des télévisions, des radios ou des liens comme ça. Moi, je voulais garder ma liberté artistique, ce qui est nommé normalement dans un contrat. J’ai fait une faute, je l’ai lu une deuxième fois mon contrat et Il y avait des choses qui n’étaient pas respectées ! Tout d’un coup on dit mais, ce n’est pas l’histoire il y a moins de cacahuètes dans la loge, comme c’est promis, ou il y a pas la limousine ou quelque chose comme ça, non mais c’était plutôt des budgets, comment on fait des disques, comment on s’exprime artistiquement et ce que je peux avoir des vrais violons par exemple ou c’est mieux de prendre un synthé. Et j’ai dit non, je veux vraiment qu’on lise ensemble le contrat avec la maison de disque, ça veut dire que c’est un juge qui commence à lire“.
Quelle joie artistique de faire ça !
Dans un autre entretien donné à ‘Charts in France’, Stephan Eicher parle sa liberté acquise sur ce disque : “Avec”Homeless Songs”, il y a une grande liberté, avec des titres allant de 43 secondes à six minutes. Si j’ai trouvé ce que j’avais à dire, comme sur des chansons comme “Broken” et “La fête est finie”, j’arrête. La première version était comme ça, c’étaient des bouts très courts mais très denses. Tout à coup, il y a eu des chansons comme “Niene Dehei” ou “Papillons” avec lesquelles je ne voulais pas que ce sentiment s’arrête. Je voulais rallonger. Quelle joie artistique de faire ça !“…