Le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes considère que, malgré un score élevé dont se réjouit le ministère du travail, l'index d'évaluation et son impact réel peuvent encore être améliorés. Quelles seraient les optimisations possibles selon vous?
Tl;dr
- L’égalité professionnelle en 2024 demeure identique à 2023.
- Seulement 2% des entreprises obtiennent la note maximale.
- L’index Pénicaud n’a pas comblé tous les écarts de genre.
- Le HCE propose des pistes pour améliorer ce système.
Égalité de genre au travail : une stagnation constatée
Selon l’index publié annuellement, l’égalité professionnelle entre hommes et femmes est restée la même en 2024 par rapport à l’année précédente. Une stagnation qui révèle l’existence d’un important déficit en matière de parité dans le monde de travail.
L’Index Pénicaud : un outil perfectible
Ce fameux index, érigé sur “l’écart de rémunération femmes-hommes, l’écart dans les augmentations annuelles, l’écart dans les promotions, les augmentations au retour de congé maternité et la part de femmes parmi les dix plus gros salaires”, n’est pas encore totalement efficient.
En effet, seules 2% des entreprises ont réussi à obtenir la note maximale de 100 points cette année, signifiant qu’une grande majorité, soit 98%, doit encore intensifier ses efforts en faveur de l’égalité des genres.
5 ans après la création de l’Index #égalitéprofessionnelle, le @HCEfh publie son bilan. Malgré des avancées indéniables, il n’a pas rempli toutes ses promesses. Ce rapport met en évidence les limites de l’outil et propose des pistes d'amélioration pour atteindre une réelle… pic.twitter.com/pkOuuE38lJ
— Haut Conseil à l'Egalité (@HCEfh) March 7, 2024
Bilan mitigé dans le secteur professionnel
La situation est d’autant plus inquiétante que le nombre d’entreprises ayant obtenu une note inférieure à 75 touche 4% de l’échantillon, contre 5% en 2023. Les entreprises qui persistent dans leur incapacité à favoriser l’égalité entre les sexes sont financièrement sanctionnées.
Quant à la parité dans les dix meilleures rémunérations, elle stagne avec une note de 5 sur 10.
Des actions pour l’évolution
Face à cette situation, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) propose des modifications dans le système de notation-sanction français.
Les détails restent à définir mais la volonté demeure claire : il faut mettre fin à cette stagnation et travailler ardemment à la mise en place d’un environnement professionnel où l’égalité entre hommes et femmes serait une réalité indéniable.