Souffler des bougies d’anniversaire sur un gâteau : une mauvaise habitude sanitaire ?
L'expérience de chercheurs américains a révélé que souffler des bougies sur un gâteau d'anniversaire représente le risque que ce dernier soit recouvert de bactéries. Celles-ci ne seraient toutefois pas dangereuses si le porteur est sain.
C’est une habitude à laquelle tout un chacun n’avait peut-être jusqu’ici pas mesuré toutes les conséquences. Il semblerait ainsi que souffler des bougies sur un gâteau d’anniversaire ait des conséquences plus ou moins néfastes sur le plan sanitaire.
Tout est parti d’une question posée par la fille de Paul Dawson, professeur en sécurité alimentaire aux États-Unis, à son père. Son équipe et lui ont alors débuté une expérience, rapportée dans le Journal of Food Research, visant à déterminer le nombre de bactéries atterrissant sur un gâteau, par exemple au moment où un souffle espère éteindre toutes les bougies s’y trouvant.
Combien de bactéries quand on souffle sur les bougies d’un gâteau ?
Le gâteau utilisé était factice en n’étant ainsi composé que de polystyrène auquel auront été ajoutés une feuille d’aluminium et un glaçage, bien véritable pour sa part, au sucre. Mais avant de souffler sur ce faux gâteau et dans un souci de reproduire les conditions d’un repas de fête, les scientifiques avaient dégusté une pizza.
Ils ont ensuite soufflé sur le gâteau. Le glaçage a été dilué avec de l’eau stérilisée puis étalé “dans des boîtes de Petri” (boîte cylindrique transparente et peu profonde). Et les chercheurs d’avoir découvert que ce glaçage renfermait 14 fois plus de bactéries qu’une surface intacte.
Pas de risque si le sujet n’est pas malade
Le professeur Dawson précise que selon les personnes, la quantité de bactéries projetée diffère et peut par exemple être nulle. Et dans un souci de rassurer celles et ceux qui pensaient déjà abandonner cette tradition pour préserver leur santé, les scientifiques affirment que ces bactéries ne présentent pas un danger pour l’organisme d’autrui si la personne les ayant émises n’est pas malade. Une question de sécurité pourra finalement s’imposer avant chaque extinction de bougies, voire un certificat médical pour les personnes de mauvaise foi à la condition suspecte.