Smartphones : l’Union européenne veut le retour des batteries amovibles
Par souci d’écologie, l’Union européenne vient d’exiger le retour des batteries amovibles sur les smartphones.
Très peu de smartphones encore commercialisés proposent des batteries amovibles. Cependant, cela pourrait changer à l’avenir. En effet, l’Union européenne envisagerait de forcer les constructeurs de smartphones à faire revenir ce système. L’objectif de ce retour de la batterie amovible serait par soucis écologiques afin d’éviter les déchets électroniques et allonger la durée de vie des smartphones. Il serait d’ailleurs prévu d’interdire les téléphones avec batterie intégrée sur le marché européen.
Le retour des batteries amovibles sur smartphones
D’après Right to Repair, coalition d’organisations européennes focalisées sur le sujet de la réparation, le Parlement européen vient de voter en faveur du retour des batteries amovibles et facilement remplaçables. Via un rapport, l’institution vient ainsi de recommander une meilleure accessibilité concernant le remplacement de batterie pour « tous les appareils électroniques grand public et les moyens de transport légers ». Cela concerne pour le moment que les téléphones mobiles. Pour les vélos et scooters électriques, Right to Repair souligne que « les députés ont appelé à permettre le remplacement des cellules de batterie par des réparateurs indépendants, ainsi que l’interdiction de l’utilisation de logiciels pour bloquer le remplacement des batteries ou d’autres composants clés ».
Cependant, cette nouvelle recommandation serait encore à stade éloigné concernant sa mise en application d’après Right to Repair. En effet, il faut encore que le Parlement négocie avec le Conseil européen afin de transformer ce rapport en législation. La coalition d’organisations européenne a tout de même que « si les négociations se déroulent bien, le règlement pourrait être adopté en 2022 ». Il faudrait cependant attendre le 1er janvier 2024 pour l’entrée en vigueur de cette mesure. Les fabricants auraient entre 12 à 24 mois de délai « à compter de la date d’entrée en vigueur afin de donner suffisamment de temps à l’industrie pour s’adapter ». De ce fait, il faudra s’attendre à une mise en place au mieux courant 2026 ou 2027.