Ski : des canons à neige sabotés dans plusieurs stations
À La Clusaz mais également dans d'autres stations françaises, des canons à neige ont été sabotés. Les exploitants condamnent ces actions dans un contexte déjà difficile pour le secteur.
Depuis les vacances de Noël, les actes de vandalisme se multiplient sur les canons à neige de certaines stations de ski et suscitent l’incompréhension des exploitants. Des actes qui n’ont pas été revendiqués officiellement, mais qui pourraient être le fruit de militants écologistes.
Câbles sectionnés
Comme l’indiquent nos confrères de 20Minutes, les premiers actes de vandalisme ont été recensés dans la nuit du 24 au 25 décembre dans la station des Gets. Depuis, celle de Verbier en Suisse (dans la nuit du 2 au 3 janvier) et plus récemment de La Clusaz (dans les nuit du 6 au 7 janvier) ont également été touchées par le phénomène.
À chaque fois, le mode opératoire est similaire. Les canons à neige ont été dégradés à coups de marteau sur le système hydraulique, des trous faits à l’aide de perceuse, mais aussi des câbles électriques arrachés ont été constatés. Des transformateurs ont également été volés. À La Clusaz, se sont une dizaine de canons qui ont été détruits et dont les réparations sont en cours.
Plainte déposée
Suite à ce dernier sabotage, le maire de La Clusaz a décidé de porter plainte auprès de la gendarmerie. Le directeur des pistes a de son côté exprimé son désarroi. Une enquête est en cours pour tenter de déterminer qui peut être à l’origine de ces dégradations. Le préjudice est estimé à plusieurs milliers d’euros dans chacune des stations visées.
Alerte pour l’environnement
Le magazine Reporterre indique avoir reçu un mail des activistes à l’origine de ces actions sans citer leurs mouvements. Ces derniers ont agi pour « interpeller sur l’état de certaines stations, telle que La Clusaz, ne vivant que grâce à la neige artificielle », mais également poursuivre le combat contre un projet de retenue collinaire censé alimenter les canons à neige de la région. Un projet annulé dans un premier temps, mais la mairie de La Clusaz a fait appel de cette décision tout comme le ministère de la Transition écologique.