Sexualité : 44 % des jeunes n’ont pas eu de relations sexuelles en 2021
Selon une nouvelle enquête, près de la moitié des jeunes n’ont pas eu de relation sexuelle durant l’année 2021.
Avoir des relations sexuelles peut paraitre une banalité chez les jeunes adultes. Cependant, elles ne sont pas si communes que ça pour cette tranche d’âge. Le nombre de rapports baisse d’ailleurs de plus en plus année après année. Une nouvelle enquête de l’IFOP menée pour le compte de Sidaction vient d’ailleurs de souligner que près de la moitié des jeunes Français âgés de 18 à 25 ans n’avaient pas eu de relations sexuelles en 2021.
De moins en moins de rapports sexuels chez les jeunes
Dans les détails, le nouveau rapport souligne que 44 % des sondés avouent ne pas avoir eu de rapports sexuels durant l’année 2021. Cette donnée est beaucoup plus élevée qu’auparavant. En effet, ce taux était de 25 % il y a 8 ans. Cependant, il est plus bas que pendant les confinements liés à la crise sanitaire (57 %). Le site Pourquoi Docteur souligne ainsi que ces chiffres confirment une étude américaine publiée l’année dernière, précisant qu’environ 1 homme sur 3 âgé de 18 à 24 ans n’a pas eu de rapports sexuels en 2020.
Face à cette situation, les propos de la sexologue Maïa Mazaurette dans Quotidien, relayés par le média Pourquoi Docteur, soulignent que « cela fait quelques années que les observateurs de la sexualité parlent d’un déclin du nombre de rapports sexuels dans les pays occidentaux ». Elle a ajouté : « Cette abstinence peut vouloir dire plein de choses différentes. Il y a des jeunes qui n’arrivent pas à trouver de partenaires sexuels, d’autres qui n’ont pas envie parce qu’ils s’intéressent à autre chose ».
De son côté, le site ADN déclare : « Dans un monde de plus en plus anxiogène, où tout semble s’effondrer, les plus jeunes préféreraient favoriser la préservation de leur santé mentale et la recherche de stabilité financière plutôt que la poursuite d’ébats échevelés ». En plus de cela, le média explique que certains sexologues et psychologues américains estiment que « les jeunes privilégieraient dorénavant la qualité à la quantité ».