Septième guérison probable de VIH, suite à une greffe de moelle osseuse
Un Allemand séropositif de 60 ans pourrait être le 7ème cas miraculeux de guérison du VIH, l'analyse de son organisme ne révélant aucune trace du virus après une greffe de moelle osseuse.
TL;DR
- Un Allemand de 60 ans est probablement le 7ème cas de guérison du VIH après une greffe de moelle osseuse.
- Son cas diffère des autres en raison de l’utilisation de cellules souches d’un donneur ne possédant qu’une seule copie du gène muté.
- Malgré les espoirs suscités, la greffe de moelle osseuse reste une intervention lourde et risquée pour la majorité des porteurs du VIH.
Un espoir contre le VIH
Une nouvelle percée dans la lutte contre le VIH a été récemment rendue publique. Un septième cas probable de guérison de cette maladie a été signalé, grâce à une greffe de moelle osseuse. Le « miraculé », un allemand de 60 ans, est désormais sans aucune trace de ce virus à l’intérieur de son corps.
L’histoire du « nouveau patient de Berlin »
Cet anonyme, désigné sous l’appellation du « nouveau patient de Berlin », fait écho au cas de Timothy Ray Brown, le premier individu reconnu comme guéri du VIH en 2008 ; également connu sous le nom de « patient de Berlin ».
Notre « nouveau patient de Berlin », diagnostiqué séropositif en 2009, a bénéficié d’une greffe de moelle osseuse en 2015 pour soigner une leucémie. En 2018, près de trois ans plus tard, il a stoppé son traitement antirétroviral. Aujourd’hui, six ans après sa transplantation, aucune charge virale ne peut être relevée.
Un cas particulièrement prometteur
Même s’il est impossible d’affirmer avec certitude que toutes les traces de virus ont été éliminées, les professionnels de la santé sont optimistes. Pour Christian Gaebler, médecin à l’hôpital de Charité à Berlin, ce cas est « très évocateur d’une guérison du VIH ».
Le fait que le donneur des cellules souches n’ait hérité que d’une seule copie du gène muté, fait également de ce cas une source d’espoir pour augmenter le nombre de donneurs potentiels.
Des défis demeurent
L’importance de ce progrès est indéniable. Cependant, il est crucial de noter que la greffe de moelle osseuse reste une opération extrêmement risquée et complexe. Bien que ces cas suscitent l’espoir de vaincre un jour le VIH, cette intervention n’est pas envisageable pour la majorité des porteurs du virus.
Il est donc essentiel d’explorer les différentes combinaisons possibles en termes de traitement pour offrir aux patients la meilleure prise en charge possible.