Séniors : Voir la vie de manière positive limiterait le risque de démence
Les séniors qui gardent une vie sociale riche limiteraient le risque de déclin cognitif.
Et si la « positive attitude » prônée par la chanteuse Lorie en 2004 était en fait le remède idéal contre la démence ? C’est en tout cas ce que laisse à penser une récente étude de la Yale School of Public Health aux États-Unis qui dévoile que les personnes âgées qui voient la vie en rose risquent moins de souffrir de démence. Le remède idéal serait, entre autres, une vie sociale riche.
Risque divisé par deux
Les résultats des chercheurs de la Yale School ont été publiés dans la revue scientifique PLOS ONE. Pour leurs recherches, les scientifiques ont suivi pendant 4 ans 4 765 personnes âgées de 72 ans en moyenne. Chaque « cobaye » était soumis à une série d’IRM et aucun ne comportait de symptôme de démence au début de l’étude. Aussi, 26 % étaient porteuses du principal marqueur génétique de la démence APOE ε4.
Les chercheurs ont remarqué que chez les personnes qui étaient concernées ce marqueur génétique, celles qui voyaient la vie de manière positive et qui avait une vie sociale particulièrement riche réduisaient le risque de démence de près de moitié (49,8 %). Chez les personnes qui n’ont pas ce facteur de risque génétique, le risque est tout de même réduit de 43,6 %.
Des résultats à confirmer
Autre fait intéressant relevé par les chercheurs, ces pensées positives auraient plus d’influence sur le risque de développer une démence qu’une bonne hygiène de vie. Ainsi, les personnes qui ne se privaient pas des petits plaisirs de la vie auraient ainsi une vision plus enjouée de cette dernière et par conséquent, se préserveraient contre le déclin cognitif.
Si les résultats de cette étude sont à approfondir, les scientifiques s’accordent à dire qu’améliorer l’estime de soi et réduire le stress des personnes âgées seraient deux premières pistes intéressantes pour limiter le risque de démence.