Selon l’OMS, l’humanité est menacée par une pandémie mondiale
Selon le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, le monde n’est pas préparé à affronter ce type d’évènement.
On pourrait croire au synopsis du prochain film catastrophe hollywoodien et pourtant, cette déclaration est à prendre très au sérieux. Tedros Adhanom, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), vient en effet de déclarer que l’humanité était sérieusement menacée par une pandémie mondiale à laquelle elle n’est pas encore préparée.
Comme pour la grippe espagnole
Ces déclarations qui font froid dans le dos ont été effectuées lors du récent Sommet mondial des gouvernements qui s’est déroulé à Dubaï. Le scientifique, a tout d’abord évoqué le sort des 3,5 milliards de personnes qui ne bénéficient pas d’un accès aux services de santé de base dans le monde.
Une situation dramatique qui pourrait avoir des conséquences dramatiques sur l’avenir de l’humanité. Ce manque d’accès aux soins pourrait favoriser l’apparition d’une épidémie dévastatrice qui pourrait alors se répandre très rapidement à l’ensemble de la planète. « C’est ce qui s’est passé il y a exactement 100 ans lors de l’épidémie de grippe espagnole », a ajouté Tedros Adhanom, qui venait de jeter un froid sur l’assemblée.
100 millions de morts
L’inquiétude du scientifique est renforcée par le fait que 100 millions de personnes dans le monde n’ont pas les moyens de se soigner à cause d’une précarité extrême. Des personnes vulnérables qui seraient les premières victimes d’une pandémie qui trouverait le terreau idéal pour se propager.
Pour Tedros Adhanom, le salut de l’humanité vient de la généralisation d’une couverture santé universelle qui permettrait à tous de bénéficier de soins, mais surtout, permettrait une surveillance de tous les instants pour anticiper le risque de pandémie.
Le directeur de l’OMS a mis les états en garde « nous caractérisons trop souvent la santé comme un coût à maîtriser, et non comme un investissement à nourrir ». Ne pas fournir les efforts financiers nécessaires pour soigner les populations pourrait donc mener l’humanité à sa perte.