Séisme au Népal : Google et Facebook aident à leur manière
Alors que les secours et les ONG s’activent sur place, Google et Facebook ont décidé de mettre la puissance de leurs outils au service de la recherche de personne après le séisme au Népal.
Alors que le bilan ne cesse de s’alourdir suite au séisme de magnitude 7,8 qui a frappé le Népal (plus de 3200 morts au dernier bilan) les secours s’organisent pour retrouver les survivants et tenter de remettre le pays sur de bons rails.
Les géants du web veulent participer à leur manière à l’effort international et utilisent la puissance de leurs outils et de leurs algorithmes pour rassurer les proches des personnes présentes sur place.
Facebook et le « contrôle d’absence de danger »
Le réseau social vient de lancer un système de notifications ayant pour objectif de rassurer les proches des utilisateurs du réseau social présents au Népal lors de la catastrophe. Le dispositif est simple, une notification apparaîtra sur le mur des proches et des familles des victimes potentielles pour savoir si ces dernières sont bien en sécurité.
Le service baptisé « contrôle d’absence de danger » fonctionne en partenariat avec l’USGS (United States Geological Survey) chargé de la surveillance sismique de la planète. Facebook utilise les données transmises par l’organisme afin d’envoyer un message aux personnes localisées dans la zone de danger, leur demandant d’indiquer sur le réseau social que tout va bien pour eux.
Google Person Finder
De son côté, la firme de Mountain View utilise la puissance de son moteur de recherche avec le service « Google Person Finder » et sa page dédiée au tremblement de terre du Népal. Il suffit de taper le nom de famille d’une personne présente sur place pour savoir si le service a des informations à son sujet.
Si ce n’est pas le cas, il est possible de créer une fiche de « disparition » pour enjoindre les internautes à donner les informations dont ils disposent à propos de cette dernière. Le service fonctionne également par SMS et actuellement, 5300 personnes y sont inscrites. Seul bémol, lors de catastrophes naturelles similaires, les infrastructures sont souvent inopérantes, ce qui limite l’accès au service.