Seine-Sant-Denis : les clés d’un jouet pour enfant découvertes dans un paquet de haricots surgelés
En ouvrant le paquet de haricots surgelés qu'elle avait acheté, une habitante de Seine-Saint-Denis y a découvert des clés qui serviraient apparemment à remonter le mécanisme d'un jouet pour enfant. Cette cliente a depuis été dédommagée du préjudice rencontré.
Depuis l’apparente découverte, il y a de cela quelques mois dans les Bouches-du-Rhône, d’une souris congelée dans un paquet de haricots surgelés, certains consommateurs peuvent être animés d’un doute en achetant de tels produits. Une crainte qui ne devrait pas aller en se résorbant avec un nouvel incident du même type.
Khadija Idhamou est élue dans la commune de Dugny (Seine-Saint-Denis). Privilégiant des produits surgelés de marque pour s’assurer de la qualité de ce qu’elle sert à ses enfants, quitte à payer plus cher, cette mère de famille a récemment acheté des haricots surgelés de la marque d’Aucy.
Clés dans un paquet de haricots surgelés : un incident « exceptionnel » pour D’Aucy
Nos confrères du Parisien rapportent que c’est au moment où Khadija a versé le contenu du paquet dans sa casserole qu’elle a découvert que parmi les haricots se trouvaient une clé et son double. Cette cliente contacte alors le groupe agroalimentaire dans l’espoir d’explications quant à la présence de ces objets dans son paquet de haricots.
Dans une missive, le directeur qualité du groupe D’AucyPhilippe Rohmer lui a répondu, en disant regretter « un incident qui […] ne peut être qu’exceptionnel ». Et d’ajouter cependant que son origine demeure inconnue : « Malgré notre enquête interne, nous ne pouvons pas expliquer la présence d’une clé et de son double, servant à remonter le mécanisme d’un jouet pour enfant ».
Des échantillons et bons de réductions en guise de dédommagement
Ce responsable a fait part au Parisien de sa surprise quant il a été informé de l’incident, en assurant dans le même temps que les chaînes de production sont dotées d’appareils permettant de détecter la présence de métaux. M. Rohmer a en tout cas déclaré son intention d’« ordonner des recherches supplémentaires » dans l’usine de production concernée.
En attendant les résultats définitifs de ces investigations, Khadija a reçu, en guise de dédommagement, « un colis d’échantillons ainsi que des bons de réduction ». Il n’est toutefois pas certain que ce geste apparaisse suffisant pour maintenir le même degré de confiance de cette cliente en l’industrie agroalimentaire.