Seine-Saint-Denis : une octogénaire mortellement poignardée
Jeudi matin à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, une femme de 84 ans est morte poignardée à son domicile. Son locataire, âgé de 55 ans, s'accuse du meurtre sans toutefois donner le motif de son geste.
Le drame est survenu jeudi matin dans la commune de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Une femme âgée de 84 ans est morte poignardée dans sa maisonnette.
Il est aux alentours de 11h30 quand les autorités réceptionnent un appel 17. Celui d’un homme leur apprenant qu’il a tué une femme de plusieurs coups de couteau. Une source proche du dossier citée par Le Parisien indique que “l’homme est resté sur place, il était dans la rue et attendait calmement lorsque la police est arrivée”.
Une femme de 84 ans reçoit 42 coups de couteau à Bobigny
La victime, portant de nombreuses plaies aux niveaux du ventre et du thorax, n’a pu être sauvée par les secours. L’autopsie va révéler que très exactement 42 coups de couteau lui ont été portés. L’enquête ayant depuis été ouverte a déjà établi que le suspect, 55 ans, aurait demandé à l’octogénaire et à son mari de venir chez lui pour un motif inconnu.
Selon un riverain, “le mari était en train de se raser, c’est sa femme qui y est allée”. Après les faits, le quinquagénaire aurait révélé au mari de l’octogénaire qu’il venait de tuer son épouse, avant d’être interpellé et placé en garde à vue par la police. A priori, il n’existait aucun contentieux entre le couple et lui.
Le suspect logeait chez sa victime
Il apparaît que le suspect logeait chez sa victime. Il partageait la maisonnette avec sa mère, au passage une amie de l’octogénaire, avant son hospitalisation il y a deux ans de cela. Deux personnes que ne semble toutefois pas connaître le voisinage. Le couple de retraités vivait ici depuis une vingtaine d’années d’après un voisin, et un commerçant de sa rappeler que la femme était “très gentille”.
L’auteur présumé des coups de couteau a apparemment passé une seconde nuit en garde à vue, et si ce placement n’a donc pas été jugé incompatible avec son état psychique, une expertise plus poussée devrait toutefois être bientôt diligentée.