Seine-Saint-Denis : trois personnes poignardées aux urgences d’un hôpital
La nuit dernière aux urgences d'un hôpital de Seine-Saint-Denis, trois personnes ont été poignardées plus ou moins sévèrement par un individu actuellement recherché par les autorités.
Ces violences pourraient avoir été commises à la suite d’un “mauvais regard” émis en direction de l’agresseur. Les faits se sont produits dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 juin à l’hôpital Ballanger de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Trois personnes ont reçu des coups de couteau alors qu’elles étaient en train de patienter aux urgences.
Les victimes apparaissent avoir été poignardées par une seule et même personne, relate 20minutes.fr. Un homme à l’âge n’ayant pas été précisé. Sur les trois personnes touchées, une femme d’une quarantaine d’années est apparue sévèrement blessée selon les dires d’une source proche de l’affaire. Cette victime a ainsi eu l’artère fémorale, nous dit-on, “sectionnée” et son pronostic vital est désormais engagé.
Pronostic vital engagé pour une femme poignardée à l’hôpital
Quant aux deux autres personnes, il s’agit d’une femme ciblée au niveau de la poitrine et d’un homme visé à la cuisse. Leurs blessures se veulent cependant plus légères et n’inspirent par conséquent pas d’inquiétude particulière.
L’agresseur aurait agi suite à un “mauvais regard”
D’après les premiers éléments communiqués de l’enquête, ouverte par le parquet de Bobigny pour tentative de meurtre, l’individu suspecté d’avoir donné les coups de couteau rendait visite à sa fille admise dans cet hôpital. À un moment donné, il aurait apparemment suspecté l’une ou l’ensemble de ses trois futures victimes de lui avoir porté un “mauvais regard”, et les échanges de s’être alors envenimés jusqu’aux actes supposés commis par ce père de famille.
En octobre dernier, une dizaine de personnes s’en étaient pris à une partie du personnel soignant des urgences de l’hôpital Gustave Dron de Tourcoing. Des violences observées sans raison apparente et qui avaient notamment conduit à des hématomes et à une lèvre ouverte du côté des victimes et au placement en garde à vue de trois personnes de 36, 33 et 18 ans, dont le jugement était prévu pour le mois suivant.
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