Seine-Saint-Denis : un automobiliste interpellé avec un pistolet-mitrailleur
Le 14 juillet dernier en Seine-Saint-Denis, un homme a été interpellé dans son véhicule avec un pistolet-mitrailleur à ses pieds. Il a depuis été présenté à un juge en vue de sa mise en examen.
L’affaire semble remonter à il y a un peu moins d’une semaine. Le 14 juillet dernier à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), en fin d’après-midi, des policiers s’approchent d’une voiture pour la contrôler. À ce moment-là, son conducteur de 28 ans “fait mine de s’arrêter et repart en trombe”. Il est à noter qu’il portait des gants et que son visage était masqué.
Après s’être soustrait au contrôle de police, rapporte France 3 Paris Île-de-France, l’automobiliste s’est finalement arrêté de lui-même en percutant un véhicule en stationnement. Ce faisant, il a blessé son occupant et accroché un agent de police avec son rétroviseur.
Interpellé avec un pistolet-mitrailleur, il aurait été payé pour la transporter
En inspectant l’habitacle de la voiture du chauffard, les forces de l’ordre remarquent la présence, aux pieds de l’homme, d’un pistolet-mitrailleur Skorpion chargé de munitions de calibre 7.65. Il s’avèrera toutefois, après saisie et vérifications, que l’arme, d’origine tchèque, n’était pas répertoriée pour avoir déjà servi dans une affaire criminelle.
Pourtant, l’homme, venant quant à lui d’Argenteuil (Val-d’Oise) a déjà été condamné pour trafic de stupéfiants, même s’il nous est précisé qu’il n’aurait jamais traité avec une entreprise terroriste. Durant sa garde à vue, il a indiqué “que l’arme ne lui appartenait pas qu’il avait été payé pour la convoyer d’un point A à un point B”. Des explications que les enquêteurs auront à vérifier, sans que l’on sache si cette piste apparaît plausible à l’heure actuelle.
Le parquet a demandé son placement en détention provisoire
Le suspect, qui a été présenté à un juge en vue de sa mise en examen, devrait faire l’objet d’un placement en détention provisoire sur requête du parquet de Bobigny. Ce dernier a de même ouvert une information judiciaire pour “transport, détention et acquisition d’une arme par personne déjà condamnée”, “association de malfaiteurs”, “refus d’obtempérer aggravé” et “blessures involontaires”.