Seine-Saint-Denis : 400 000 euros de marchandise volés par de faux policiers

Un policier. Image d'illustration.cocoparisienne / Pixabay
Dans la nuit de jeudi à vendredi à Saint-Ouen, un livreur s'est fait voler pour 400 000 euros de marchandises par deux hommes déguisés en policiers. Si le fourgon a depuis été retrouvé, il a entre-temps été vidé de son contenu.
Les faits ont été commis dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 décembre derniers, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Il était 20h40 et un homme de 46 ans, employé d’une société de livraison, revenait de l’aéroport où il avait réceptionné, dans son fourgon, un certain nombre de colis pour le compte de l’entreprise UPS. Le Parisien relate que ces paquets, 651 au total, renfermaient des vaccins, du matériel électronique ainsi que des vêtements de luxe. Une marchandise à la valeur combinée estimée à 400 000 euros.
Un livreur se fait braquer par quatre individus à Saint-Ouen
Le livreur s’est vu barrer la route par un véhicule, d’où en sont sortis quatre individus encagoulés, munis de gilets pare-balles, de casquettes et de brassards de la police. “Les malfaiteurs ont braqué le livreur avec un pistolet et l’ont forcé à descendre de son véhicule”, indique une source proche du dossier. Des individus qui cherchaient manifestement à faire passer le livreur d’un engin à un autre.
La victime prend la fuite après un coup de crosse reçu
Le livreur est parvenu à prendre la fuite, même si ses agresseurs ont eu le temps de lui asséner un coup de crosse à la tête. Des malfaiteurs qui ont, à leur tour, déguerpi au volant des deux véhicules.
Le fourgon du livreur retrouvé sans marchandises
La victime a donné l’alerte auprès des autorités, lesquelles ont pu retrouver le fourgon volé à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) grâce au GPS installé dessus. Le fourgon avait cependant été vidé de ses marchandises. Il a depuis été placé sous la surveillance des policiers de la brigade anti-criminalité (BAC), sans résultat concluant obtenu à ce jour. Vendredi, la brigade de répression du banditisme de Paris a été chargée de l’enquête.