Seine-et-Marne : Un professeur de collège jugé pour sa relation avec une élève
La collégienne clame qu’elle était consentante et qu’elle n’a jamais été forcée par son amant de 31 ans.
Que ce soit pour le professeur de 31 ans ou son élève de 14 ans, il s’agissait d’une histoire d’amour “banale”. Pour le reste, ce sera à la justice de trancher. Le tribunal de Fontainebleau va juger le 27 novembre le cas d’un enseignant de mathématiques d’un collège de Champagne-sur-Seine qui a entretenu une relation avec l’une de ses élèves pendant plusieurs mois.
Le couple défend son amour
C’est un procès particulièrement délicat qui s’ouvrira donc dans quelques jours. Les faits, relayés par nos confrères du Parisien, concernent une relation amoureuse entre une élève de 3e et son professeur qui aurait duré 8 mois au total.
Tout commence en février dernier lorsque l’enseignant et la collégienne commencent à discuter sur Instagram. De fil en aiguille, une relation se nouera jusqu’aux premiers baisers et aux relations sexuelles.
Le beau-père découvre le pot aux roses
L’histoire d’amour sera révélée au grand jour le 5 novembre dernier lorsque le beau-père de la jeune fille trouve le professeur dans sa voiture stationnée près du domicile familial après avoir eu vent de la relation. Ce dernier aurait alors emmené l’amant de sa fille de force au commissariat en usant de violence selon les éléments du dossier. Le beau-père a d’ailleurs été placé en garde à vue pour « coups et blessures plus séquestration ».
Aux enquêteurs, la jeune fille ne niera pas la relation et soutiendra qu’elle a toujours été consentante. Cela n’empêchera pas l’homme de 31 ans d’être jugé pour « corruption de mineur de moins de 15 ans » et « atteinte sexuelle par personne qui abuse de l’autorité conférée par sa fonction ».
En attendant le procès, l’enseignant a été suspendu à titre conservatoire par l’Éducation nationale. Il devra suivre des soins et a interdiction d’entrer en contact avec l’adolescente. Cette dernière intégrera un nouvel établissement scolaire prochainement. La mère de la jeune fille s’est portée partie civile dans cette affaire.