Seine-Maritime : trois mises en examen dans l’affaire du docker assassiné en 2020
Plus tôt dans la semaine, trois personnes d'une trentaine d'années ont été mises en examen dans l'affaire du docker assassiné en 2020 à Montivilliers, en Seine-Maritime.
L’enquête progresse pour établir au mieux les circonstances de la mort d’un docker l’an passé à Montivilliers, près du Havre (Seine-Maritime).On nous indique ainsi qu’entre le mardi 25 et le jeudi 27 mai derniers, ce sont pas moins de dix gardes à vue qui ont été opérées dans le cadre de cette affaire. Et sur ces gardés à vue, rapporte 76actu, trois personnes âgées d’une trentaine d’années ont été mises en examen.
Mort d’un docker à Montivilliers : trois suspects encourant 10 ans de prison
La procureure de la République à Lille Carole Etienne fait savoir que les trois mis en cause ont été présentés vendredi au juge d’instruction et mis en examen pour “association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes et des délits punis de dix ans d’emprisonnement”. Des suspects depuis placés en détention provisoire.
La victime avait elle-même été mise en examen
Autre élément, possiblement surprenant, communiqué par le parquet, l’implication présumée de la victime dans des faits semblables à ceux reprochés à ses futurs agresseurs. Allan Affagard, docker de 40 ans retrouvé mort le vendredi 12 juin 2020 sur le parking d’une école, avait ainsi lui-même été mis en examen en juillet 2018 pour “association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes et des délits punis de dix ans d’emprisonnement”. Le docker était ici soupçonné d’avoir pris part, de manière directe, à un trafic de stupéfiants sur le port du Havre. Après cette mise en examen, il avait été libéré sous contrôle judiciaire. La veille de la macabre découverte, l’homme avait été enlevé avant d’être torturé.