Seine-Maritime : poursuivi pour des coups de feu et un incendie, il reçoit une amende de 400 euros
Il y a un peu plus d'une semaine, le tribunal correctionnel de Rouen a jugé un homme poursuivi pour violences avec arme, de destruction de biens par incendie volontaire et de vol de carburant. Au final, le prévenu a écopé d'une peine amende de 400 euros.
Le vendredi 17 mai dernier, le tribunal correctionnel de Rouen, en Seine-Maritime, s’est penché sur le cas d’un homme à l’âge non indiqué et poursuivi pour violences avec arme, destruction de biens par incendie volontaire et vol de carburant.
Les faits nous sont rapportés et rappelés par Tendance Ouest. Le 1er octobre 2018, un homme rentrait chez lui à Cailleville au volant de sa voiture. C’est alors qu’un autre véhicule lui a barré la route. Mécontent de cette incivilité routière, le premier conducteur a alors klaxonné. Suite à quoi, le second automobiliste a sorti une arme à feu et tiré deux coups en direction de l’autre usager. Ce dernier ne semble toutefois pas avoir été physiquement blessé, du moins pas sensiblement, par les balles ainsi émises.
Il se fait barrer la route, klaxonne avant de se faire tirer dessus
Le conducteur mécontent a eu le temps de relever le numéro d’immatriculation de la voiture du tireur pour le transmettre aux gendarmes. Les militaires n’ont pas mis longtemps à retrouver le propriétaire du véhicule en question, qui a pris la fuite à leur arrivée.
Des voisins ont alors expliqué aux autorités que cet individu était le petit ami de leur fille et qu’ils ne souhaitaient plus qu’il la voie en raison des troubles psychologiques de leur enfant.
Le prévenu relaxé de l’accusation de destruction par incendie
Le 29 novembre dernier, le même individu a été filmé par une caméra de surveillance en train de voler du carburant dans une station-service. Là aussi, l’homme a pris la fuite. Mais après que la voiture du père de sa petite amie a été retrouvé incendié, il a finalement été interpellé et placé en garde à vue.
Celui qui avait déjà été condamné à deux reprises pour violences et menaces de mort a nié les faits qui lui étaient reprochés. Lors de l’audience, la partie civile a considéré que le prévenu se confondait “en mensonges et accusations infondées”, et le ministère public a évoqué “un profil inquiétant”. La défense a de son côté estimé que le dossier manquait “cruellement de preuves tangibles”.
Au final, l’accusé a été relaxé de l’accusation de destruction de biens par incendie volontaire mais tout de même condamné à une peine amende de 400 euros pour le vol de carburant.