Seine-et-Marne : violentée par son conjoint, une femme enceinte aurait répliqué en le frappant puis en le poignardant
Dans la nuit de dimanche à lundi à Champagne-sur-Seine, un homme aurait frappé sa conjointe enceinte avant que celle-ci ne le frappe avec un couteau puis ne le poignarde. Le conjoint a placé en détention provisoire et la femme, sous contrôle judiciaire.
Les faits se sont produits dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 juillet à Champagne-sur-Seine, en Seine-et-Marne. Une altercation, dont La République de Seine et Marne nous dresse le déroulé, a eu lieu entre un homme de 24 ans et sa compagne de 26 ans. On ignore l’origine du différend, qui aurait vu l’homme porter deux coups de tête à sa conjointe, enceinte. Celle-ci s’est ensuite réfugiée dans une autre pièce. Si elle affirme que son compagnon lui a donné des coups au ventre, l’homme s’en défend, même si reconnaissant des violences de sa part.
Poignardé dans le dos, le conjoint n’encourt plus de danger vital
La jeune femme se serait ensuite emparée d’un couteau de cuisine dont elle se serait d’abord servi en donnant des coups avec le manche. Puis, elle aurait utilisé la lame pour poignarder son conjoint dans le dos. Évacué dans un état grave vers l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), l’homme est désormais hors de danger. Un jour d’ITT lui a été prescrit et deux à sa compagne.
« Il ne s’agit pas de légitime défense au sens juridique du terme »
La conjointe a reconnu les faits lui étant reprochés. Une source judiciaire relève qu’« il ne s’agit pas de légitime défense au sens juridique du terme puisqu’il y a une disproportion dans la réponse ». La jeune femme a été placée sous contrôle judiciaire et son conjoint, en détention provisoire. Tous deux sont appelés à comparaître le lundi 7 septembre prochain devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau. Lui, déjà condamné par le passé pour des violences, est ici accusé de « violence sur conjoint et personne vulnérable en récidive »; et elle pour « violence sur conjoint avec arme ». Le couple devrait enfin être soumis à une expertise psychiatrique.