Seine-et-Marne : une chatte retrouvée décapitée sur un trottoir
Dimanche dernier à Saint-Fargeau-Ponthierry, une chatte domestique de 4 ans a été retrouvée décapitée sur un trottoir. Une enquête a été ouverte et la Fondation Brigitte Bardot indiqué son intention de se constituer partie civile dans ce dossier.
Le dimanche 31 juillet à Saint-Fargeau-Ponthierry, commune de Seine-et-Marne, une chatte domestique de 4 ans a été retrouvée décapitée sur le trottoir situé juste en face du domicile de ses propriétaires. C’est une voisine qui a fait la macabre découverte, rapporte La République de Seine-et-Marne. La queue de l’animal, prénommé Nyara, avait également été sectionnée, nous précise-t-on.
Chatte retrouvée décapitée à Saint-Fargeau-Ponthierry : l’intervention humaine confirmée
Le corps de la chatte est passé entre les mains d’un vétérinaire, qui a confirmé que c’est une intervention humaine qui est à l’origine de la mort. La tête a ainsi été coupée avec une lame tranchante, et deux plaies d’éventration d’avoir aussi été constatées du côté droit. Ludivine, l’une des propriétaires de Nyara, va porter plainte, si ce n’est déjà fait. Cette jeune femme témoigne d’un animal qui ne cherchait pas les ennuis : “Notre chatte, que l’on avait récupérée à l’âge de 3 mois, dans la famille, sortait beaucoup mais elle était peureuse et sauvage. Elle ne se laissait jamais caresser et ne s’aventurait jamais sur la route. J’aimerais que l’on retrouve le ou les coupables. C’est un acte de barbarie impensable. On ne peut pas faire cela à un être vivant ! Je vais prendre contact avec la mairie pour leur demander de mettre des caméras dans la rue. En octobre dernier, deux chats de ma voisine ont été retrouvés égorgés, avec les pattes en croix. Et avec le cambriolage qu’on a subi en décembre dernier, je n’en peux plus !”
La Fondation Brigitte Bardot en partie civile
Mise au courant des faits, la Fondation Brigitte Bardot a fait connaître son intention de se constituer partie civile dans ce dossier, établi pour “sévices graves et acte de cruauté envers un animal domestique” : “Nous espérons que l’enquête portera ses fruits. Cela est choquant mais la décapitation de chats n’est malheureusement pas une première en France.” Le ou les auteurs de cette mise à mort encourent 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.