Seine-et-Marne : un policier grièvement blessé après un choc avec un véhicule de la BAC
Dans la nuit de lundi à mardi à Bailly-Romainvilliers, en Seine-et-Marne, un policier de 33 ans a été grièvement blessé dans un choc avec un véhicule de la BAC. Le pronostic vital du fonctionnaire est engagé.
Les faits sont survenus dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 décembre à Bailly-Romainvilliers, en Seine-et-Marne. Il était vers 00h30 et des policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) intervenaient sur l’avenue Paul Séramy dans le cadre d’un contrôle. Le Parisien relate que c’est après avoir voulu éviter une barre “stop stick”, dispositif d’interception, que le véhicule des fonctionnaires aurait percuté un confrère qui était alors à pied.
Pronostic vital engagé pour le policier percuté par un véhicule de la BAC
La victime, âgée de 33 ans et appartenant à une compagnie départementale d’intervention du département, s’est retrouvée en arrêt cardio-respiratoire. Elle a été transportée dans un état grave à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Aux dernières nouvelles, son pronostic vital est engagé. Concernant les circonstances de l’accident, on sait que l’automobiliste que les policiers voulaient contrôler a tenté de se soustraire à ce test. Le conducteur contrevenant a roulé sur la herse mobile et poursuivi sa route. Philippe Justo, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de Seine-et-Marne, indique qu’“une première voiture de la BAC a évité la barre ‘stop stick’ et a interpellé le fuyard un peu plus loin”. C’est une seconde voiture qui aurait percuté le policier.
Des analyses toxicologiques et alcooliques conduites
M. Justo ajoute qu’“à ce stade de l’enquête, confiée à la sûreté départementale, nous ne savons pas si le policier s’apprêtait à ramasser la barre, s’il était en train de la ramasser ou s’il venait de la ramasser”. Le chauffeur du second véhicule de la BAC a été soumis à des analyses toxicologiques et alcooliques. Avec ses collègues, eux aussi en état de choc, ils ont été conduits à l’hôpital. “Si leur état le permet, ils devraient être entendus dans la journée par les enquêteurs”, poursuit le DDSP. Christophe Gonzalez, secrétaire régional d’Alliance 77, a témoigné d’un accident difficile à encaisser : “Toutes nos pensées vont [au] collègue blessé. Psychologiquement, les collègues de la BAC sont anéantis.” Quant à l’automobiliste qui avait refusé le contrôle, et qui était apparemment ivre à ce moment-là, il est toujours en garde à vue.